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Sama Dubaï, Chokri Belaïd et la relation entre Frères Musulmans et Frères Maçons

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Tels sont les trois dossiers explosifs sur lesquels nous avons longtemps enquêté et que nous allons prochainement publier. Parce qu'elle n'a ni publicitaire ni financier, Tunisie-Secret promet à ses lecteurs ce qu'aucun autre site d'information tunisien ne peut faire : dire toute la vérité même si elle peut nous coûter très cher !!!
Sama Dubaï, Chokri Belaïd et la relation entre Frères Musulmans et Frères Maçons
Première affaire, Sama Dubaï, qui empoisonne les relations entre la Tunisie et les Emirats Arabes Unis. Elle a bien commencé en 2008, sous la gouvernance du président Ben Ali. C’était le plus grand projet jamais projeté en Tunisie : 25 milliard de dollars d’investissement émiratis pour construire une nouvelle ville aux abords de la capitale. La Tunisie se contentant de concéder une superficie de près de 850 hectares. Nombre d’emplois générés sur quinze ans, 4500 emplois impliquant près de 100 petites et moyennes entreprises. Pour quelles raisons ce projet a-t-il été bloqué dès janvier 2011 ? Quel a été le rôle du Qatar dans cette affaire? Ou en est-il aujourd’hui, sous la présidence de Béji Caïd Essebsi…et le conseil de son frère Slaheddine ? Tunisie-Secret détient des documents très graves et très compromettants.

Seconde affaire, l’assassinat de Chokri Belaïd. Celui qui aurait pu disputer la présidence à Moncef Marzouki a été assassiné le 6 février 2013 devant chez lui à El-Menzah. Durant sa campagne électorale, Béji Caïd Essebsi avait promis de faire toute la lumière sur cet assassinat politique commis sous le gouvernement de la troïka et la chefferie de Hammadi Jebali. Mais depuis son installation au Palais de Carthage, c’est l’Omerta totale ! Pourquoi un tel silence ? Tunisie-Secret révèlera les noms des commanditaires étrangers et locaux, preuves à l’appui. Comme nous l'avons été nous-même, beaucoup seront abasourdis !

Troisième affaire, les relations entre les Frères Musulmans et les Frères Maçons, pas seulement théoriquement et en général mais aussi dans le cas bien particulier de la Tunisie dès janvier 2011. Tunisie-Secret détient des documents et des photos qui seront jointes à notre enquête et qui dévoilent la première rencontre dans une villa à Hammamet entre Rached Ghannouchi et un ex grand Maître du Grand Orient de France dépêché par Nicolas Sarkozy pour s'entretenir et négocier avec les nouveaux maîtres de la Tunisie : les Frères Musulmans tunisiens.

Avant la fin de ce mois de février, ces trois dossiers explosifs, véritables bombes à retardement, seront exposés au grand public tunisien et français pour que l’on sache qui a fait quoi contre la souveraineté et les intérêts supérieurs de la Tunisie après le coup d’Etat du 14 janvier 2011.

La rédaction de Tunisie-Secret                  


BCE un lion combatif et M. Zenaïdi, un homme de réseaux, par Elyes Ben Chedly

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Réagissant à un article paru sur Directinfo le 2 février sous le titre de « Voici ceux qui cherchent à se faire un avenir politique sur les décombres de Nidaa Tounes », le turbulent Elyes Ben Chedly règle ses comptes avec Mohsen Marzouk et Mehdi Jomaa, canonise Béji Caïd Essebsi et encense Mondher Zenaïdi.
BCE un lion combatif et M. Zenaïdi, un homme de réseaux, par Elyes Ben Chedly
Les petits calculs d'apothicaires de Mohsen مزروب risquent très vite d'être revus à la baisse et il pourrait assez rapidement se voir déçu de sa propre frivolité.

Son grand chef BCE hier encore a démontré sa capacité inégalable à repartir en campagne pour marquer de nouveau sa présence sur le terrain politique d'une façon magistrale. Cet homme de 90 ans est une force de la nature dont les détracteurs le disaient fini politiquement ! Hier soir sur la chaîne nationale le lion était bien là combattif, conquérant et audacieux, il n'a pas hésité à donner une fessée à ceux qui ont parié sur sa fin ...Béji Caïd Essebsi est un animal politique doté d'une capacité d'adaptation impressionnante. Son secret c'est le temps ...

Le projet de Mehdi "vendredi" qui, on ne peut pas dire qu'il eut été une flèche en matière économique et sociale, est voué à l'échec sinon à un investissement à fond perdu de ses bailleurs de fonds qui n'ont que pour seul refuge cette poupée de cire. On se rappellera tous de la délivrance du passeport de Marwan Mabrouk quelques jours avant le départ de Mehdi Jomaa de la Primature mais également du contrat Black Hawk (équipés de missiles Helfire) et également des emprunts internationaux à des taux démesurés tout comme la suppression de l'autorisation du gouverneur ! Mehdi Jomaa = perte de souveraineté nationale !

Mondher Zenaïdi pourrait rassembler de façon incontestable les destouriens et la machine RCD qui demeure très présente dans les structures de l'Etat seulement, cet homme extrêmement compétent, doit savoir rompre avec son passé et se réconcilier définitivement avec les tunisiens qui ne toléreront plus jamais le retour de l'ancien régime malgré les difficultés que le pays traverse. Mondher Zenaïdi est incontestablement un homme de réseaux qui dispose de relais à travers tout le pays et surtout au sein de l'administration tunisienne.

Il est également un séducteur capable de drainer un courant d'investissement étranger. Il jouit d'une excellente réputation au sein de l'OMC et pourrait enseigner l'Economie comme la courtoisie à plusieurs de ces charlatans qui se bousculent sur la scène du folklore politique. Mondher Zenaïdi aurait fait de loin le meilleur Chef de Gouvernement !

Elyes Ben Chedly

Exclusif: Comment R.Ghannouchi et M.Ben Jaafar ont racketté les hommes d'affaires tunisiens?

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Sur une liste de 437 hommes d’affaires, 402 sont déjà passés à la trappe, ou plus exactement à la caisse de Rached Ghannouchi, de Mustapha Ben Jaafar et de Moncef Marzouki ! Comment a été organisé ce racket ? Qui a établi la liste des hommes d’affaire à faire chanter ? Qui a profité de ces milliards ? TS a enquêté.
Exclusif: Comment R.Ghannouchi et M.Ben Jaafar ont racketté les hommes d'affaires tunisiens?
Vous souvenez-vous d’un certain Nejib Mrad, ancien tolard-terroriste-islamiste devenu, après le coup d’Etat du 14 janvier 2011, membre de la sinistre Assemblée Constituante ? Il était le rapporteur général de la « Commission de la réforme administrative et de la lutte contre la corruption » au sein de cette Assemblée de traîtres et de mercenaires, qui ont substitué à la Constitution de Bourguiba l’ersatz constitutionnel de Sir Noah Feldman. Néjib Mrad avait annoncé, le lundi 10 mars 2014, que 126 hommes d’affaires ont reçu environ 7 milliards de dinars des banques publiques à l’époque de Ben Ali, en critiquant ce qu’il a appelé « le pillage des richesses du peuple tunisien par des hommes d’affaires qui continuent à travailler après la révolution en toute impunité ». Le message était clair pour ceux qui n’avaient pas encore payé la Jizia à Rached Ghanouchi et à ses acolytes, Mustapha Ben Jaafar et Moncef Marzouki.

Depuis, nos honorables hommes d’affaire ont plié l’échine pour récupérer leurs passeports et reprendre une activité économique plus ou moins normale. Sur 437 hommes d’affaires et chefs d’entreprises recensés dès 2011, 402 se sont acquittés de leurs « dettes », non point à l’égard d’un peuple qui crie famine, ni d’un Etat en faillite, mais vis-à-vis de la mafia islamiste et de ses complices du CPR et du Ettakatol.

Liste des rackettés

Comme ils sont 437, on ne peut pas tous les nommer. On se contentera ici de citer les noms les plus connus. A savoir, les frères Mzabi, les frères Mabrouk, les frères Arem, les frères Benhassine, Lotfi Abdennadher, Aziz Miled, Taoufik Chaïbi, Abdessalem Affes, Nouri Chaabane, Jalel Ben Aissa, Ezzine Ben Mahmoud, Férid Abbes, Chedhly Mehirsi, Raouf Ghadhab, Mustapha Souid, Douraid Ammar, Moncef Sallemi, Khaled Chahed, Hédi Ben Ayed, Abdelwahab Ben Ayed, Taher Atrous, Nacer Ben Ghorbel, Mohamed Elamouri, Atef Ben Slimène, Hédi Jilani, Chafik Jarraya, Hassan Kobbi, Abderrahim Zouari, Rafik et Lassaad Kilani, Mohsen Hachicha…

A l’exception des rares personnes qui ont eu le courage de tenir tête aux racketteurs, comme Neji Mhiri, Rachid Bouchamaoui, Adel Bousarsar ou Jilani Deboussi qui l’a payé de sa vie tout comme Aziz Miled qui a été totalement déplumé, ou de Hammadi Tewil qui est encore un autre cas ( !), nos hommes d’affaires ont tous donné d’importantes sommes d’argent à Rached Ghannouchi et secondairement à Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafar. Pas un centime en revanche pour Kamel Morjane. Quant à Ahmed Nejib Chebbi et Hamma Hammami, ils n’ont eu droit qu’à des brouettes, ce qui expliquerait d’ailleurs l’échec cuisant du premier et la défaite relative du second.

Identités des agents racketteurs

Il s’agissait d’un véritable réseau mafieux comportant des politiques, des voyous, des juges, des avocats, des journalistes et des internautes. Ce n‘est pas du tout un hasard si la plupart de ces hommes d’affaires ont dû choisir pour avocats Abdelfattah Mourou, Mohamed et Samia Abbou, ou Radhia Nasraoui ! L’avocat de Hédi Jilani et de Abderrahim Zouari, qui a payé 50 milliards à Rached Ghannouchi en personne, était bien Abdelfattah Mourou. L’avocat de Hassan Kobbi était Radhia Nasraoui…

La fameuse liste des 437 hommes d’affaire et chefs d’entreprises à racketter a été établie par les « représentants » des trois principaux bénéficiaires de ce réseau mafieux (Ghannouchi, Marzouki, Ben Jaafar). Il s’agit de Saïd Ferjani et Houcine Jaziri, agissant pour le compte de Rached Ghannouchi. De Khiem Turki et Mohamed Messaaid, agissant pour le compte de Mustapha Ben Jaafar. De Nasr Ali Chakroun et Mohamed Abbou, agissant pour le compte de Moncef Marzouki.

On précisera ici que Mohamed Messaaid محمد المساعد a été et est toujours directeur au sein du groupe pharmaceutique de Taher Matéri, qui s’est arrangé pour se débarrasser de son frère et associé Moncef Matéri. Khiem Turki خيام التركي est celui dont on voulait faire le ministre des Finances à la place de M.Fakhfekh et qui n’a finalement pas été nommé en raison d’un scandale qu’il traine depuis des années (5 millions d’euros sucrés aux Emirats Arabes Unis). Saïd Ferjani est l’homme des opérations noires de Rached Ghannouchi, qui a mené les tractations financières pour la livraison de Baghdadi Mahmoudi à ses tortionnaires libyens. Quant à Houcine Jaziri, ancien « ministre » et actuel député « akarien », il vivait déjà luxueusement à Paris avant le coup d’Etat du 14 janvier 2011 et, depuis, il a quadruplé son patrimoine immobilier en France et en Tunisie.  
  
Tout ce bon monde se réunissait chez Mohamed Khémiri محمد الخميري un parent à Mustapha Ben Jaafar, dans sa villa à la Soukra, juste à côté de l’ex maison de Trabelsi. Mohamed Khémiri est un affairiste véreux qui a fait fortune dans le commerce du tissu de luxe. C’est lui qui avait réalisé le décor et aménagement notamment du palais de Ben Ali à Sidi Dhrif !

De l’argent, encore de l’argent !

Tous ses milliards amassés n’ont pas suffi à éponger la boulimie de Rached Ghannouchi et de ses vils complices. Racketter ceux qui créaient la richesse et dynamisaient l’économie –la plupart d’entres-eux en tout cas- n’était pas suffisant. Il fallait de plus piller les deniers publics, détourer les dons et les crédits de l’étranger et brader à des prédateurs privés les meilleures entreprises publiques.

Récemment, l'ambassadrice et chef de la Délégation de l'Union Européenne en Tunisie, Laura Baeza, a déclaré au micro de Wassim Ben Larbi dans l'Expresso du vendredi 5 février 2016, que la Tunisie est le pays « qui reçoit le plus de dons par habitant, dépassant tout le voisinage y compris le monde arabe, l’Afrique et même l'Europe de l'Est ». Où sont partis ces dons ?

Où sont partis les 28 milliards de dinars, qui équivalaient en 2010 les 28 milliards d’euros, que Ben Ali « le corrompu » a laissé au peuple tunisien ? Soit 5 milliards 800 millions de dinars de recette fiscale, 7 milliards de dinars de réserve stratégique pour les futures générations (Tunisie Télécom, Tunisiana…), 6 milliards de dinars cash déposés à la Banque Centrale, et 10 milliards de ligne de crédit. Ils sont partis dans les comptes à Londres, à Doha et en Malaisie de l’ayatollah Ghannouchi, de son fils Moadh et de sa fille aînée Tasnim. Quant au budget d'Ennahdha, qui n'est pas à confondre avec la fortune personnelle de Rached Ghannnouchi, certains l'estiment à l'équivalent du budget annuel de l'Etat tunisien! 
   
La différence entre les Tunisiens et les Egyptiens

On peut comprendre la faiblesse des hommes d’affaire et chef d’entreprises qui, sous le chantage au passeport et à la prison, ont été obligé  de passer à la caisse. Contre argent, ils voulaient éviter le lynchage public et le déshonneur. Mais finalement, ils ont eu les deux à la fois !

Ils auraient pu pourtant faire le choix des hommes d’affaires et entrepreneurs égyptiens qui avaient subis les mêmes chantages et harcèlements. Mais plutôt que de se soumettre à la racaille islamiste, ils se sont résolus de l’affronter. Durant une année, ils ont crées et financé des journaux, des radios, des télévisions, des sites internet pour dénoncer l’imposture des Frères musulmans et dévoiler au peuple égyptiens leur véritable visage. C’est grâce à cette résistance par l’argent et par les médias que 30 millions d’Egyptiens sont sortis pour chasser les Frères musulmans du pouvoir et élire Abdel Fattah Al-Sissi.

C’est toute la différence entre certains affairistes tunisiens et les hommes d’affaire égyptiens, entre les braves et les castrés, entre la presse égyptiennes et la presse tunisienne, entre le peuple tunisien et le peuple égyptien... entre l’armée tunisienne et l’armée égyptienne ! Ou plutôt les généraux nasséristes et certains officiers félons, car l'armée patriotique tunisienne a été elle même trahie par celui qui aurait dit "Non à Ben Ali" et depuis, elle en paye le prix en affrontant courageusement le fléau islamo-terroriste.        
          
Nebil Ben Yahmed

Exclusif TS : “John Wayne” répond à Neila Charchour Hachicha

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Contrairement à son habitude, « John Wayne » n‘a pas envoyé son commentaire à BusinessNews, mais nous l’a adressé directement. Il était temps, cowboy du patriotisme, cavalier de la résistance ! Il a répondu à un article que Neila Charchour Hachicha, la copine éphémère de Paul Wolfowitz, a publié dans BusinessNews le 4 février dernier. Pour en savoir plus sur cette « démocrate » et « libérale », nous avons renvoyé à la fin de cet article à un texte que nous avons publié dans TS le 28 mars 2014.
Exclusif TS : “John Wayne” répond à Neila Charchour Hachicha
Madame,
Pauvre de vous ! Cinq années après avoir vendu votre pays aux sionistes véreux de ce bas monde, vous en êtes réduite à rédiger de tristes articles de propagande qui n’arrivent même pas à convaincre la demi-intellectuelle haute comme trois pommes que vous êtes.

Car l’illusion est le seul remède temporaire qui subsiste à vos ambitions déchues de pseudo-militante qui pendant des décennies, a rêvé de voir les miroirs du monde vous refléter une femme politique astucieuse, une dame de fer tenace, ou la pionnière d’une nouvelle Tunisie qui porterait l’empreinte de vos écrits qui se dissipent aussi vite que vous les rédigez.

Que reste t-t-il aussi de vos discours  prononcés à Afek Tounes de cette voix trop joviale qui n’a jamais convaincu et qui ne convaincra guère ? Pas grand-chose.

Vous semez sans vous en rendre compte des indigestions intellectuelles là ou vous passez.  Vos articles créent des ballonnements politiques et des flatulences littéraires. Oui, hélas Madame, votre audience lorsque vous parlez a soudainement des gaz.

Et triste ironie du sort, le flic de Ben Ali que je suis a davantage marqué les masses par ses tirades vulgaires et ses récits grossiers, que vous par vos articles aussi insipides que sots, qui volent à tort et à travers des citations de Farhat Hached.

Il existe autant de points communs entre vous et Farhat Hached, qu’entre Moncef Marzouki et Habib Bourguiba ! Le monde francophone d’Alger à Tunis en passant par Dakar, se régale de mes vérités aussi cuisantes que caustiques et les Tunisiens tout en me maudissant recopient et partagent mes écrits sur la toile. Les Tunisiens me détestent, mais la mort dans l’âme, avalent mes publications comme l’on ingurgiterait un laxatif puissant, onctueux, et nécessaire, mais aigre, amère, et acide.

Ou se trouve cette troisième république dont vous parlez ? Probablement dans un des recoins de votre intellect qui ne sut jamais comprendre la politique mais qui crut profiter de l’ombre de votre Père qui aujourd’hui doit vous maudire.

Votre Père, ce malheureux homme que pendant des années et en jeune fonctionnaire de l’Etat Tunisien, je vis entrer à notre Ministère la tête baissée et le front sombre. Car votre Père était humble et modeste, quand vous êtes arrogante et vide.

Votre manque de Patriotisme et votre sourde admiration pour les colons et les sionistes ont fait que vous êtes proche du criminel de guerre George W. Bush qui a détruit l’Irak et le monde, alors qu’il était proche de Bourguiba qui a bâti la Tunisie moderne et libéré les femmes comme vous qui n’en valaient pas la peine.

Quelle triste déchéance ! Votre Troisième République a pour nom DAECH que votre illustre héros George W. Bush et ses descendants sionistes de la Maison blanche ont créé afin de piéger les femmes sottes et stupides comme vous.

Et si aujourd’hui vous gloussez encore dans vos réunions de femmes en exhibant vos bijoux brillants et votre rouge à lèvre criard, c’est bien grâce au Général Ben Ali, qui par son courage et son intelligence que vous ne possédez pas, a sauvé avec des fonctionnaires comme moi-même la Tunisie du complot islamo-sioniste mondial auquel vous avez vaillamment participé.

Aujourd’hui les généraux qui vous protègent prient les Marabouts et les Saints que la Tunisie échappe à l’étau infernal de la CIA et du Qatar qui ont créé DAECH afin que les peuples ayant votre intellect puissent jouir d’une démocratie digne de Thomas Jefferson. Hélas Madame, vous ne serez jamais Radhia Haddad, ni Wassila Bourguiba, ni Margaret Thatcher, ni Leila Trabelsi, ni le quart de votre Père.

Comme un grand nombre de vos compatriotes prônant la démocratie et les droits de l’homme et croyant leur heure de gloire gravée dans les murs de l’histoire, vous voilà coincée entre des avantages financiers et politiques dans une Tunisie sans souveraineté, et la peur d’être obligée un jour de porter le niqab sous peine d’être crucifiée ou décapitée.

Vous êtes donc condamnée à écrire des articles intellectuellement illisibles et politiquement sourds pendant que votre troisième République nommée DAECH prépare votre avenir brillant et celui de votre progéniture qui réussit si bien depuis la révolution…Et cet avenir a un seul nom : Le bucher!

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki. Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne. Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali. Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

A consulter dans nos archives :
 http://www.tunisie-secret.com/Neila-Charchour-Hachicha-ou-la-banalisation-du-collaborationnisme-US_a846.html

Syrie : Décès de la mère de Bachar Al-Assad

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Madame Anissa Makhlouf, la mère du leader arabe Bachar Al-Assad est décédée aujourd’hui à l’âge de 86 ans. Nos condoléances au Président syrien et à sa famille, ainsi qu’à l’ensemble du peuple syrien.
Syrie : Décès de la mère de Bachar Al-Assad
Selon un communiqué officiel de la Présidence de la République arabe syrienne diffusé par l’Agence de presse syrienne SANA, Anissa Makhlouf, la veuve de Hafez Al-Assad, est décédée aujourd’hui samedi 6 février 2016 à Damas, à l’âge de 86 ans.

Née dans la ville d’Al-Ladikiya en 1930, l’année de naissance de son mari Hafez Al-Assad, feu Anissa Makhlouf a épousé le futur président syrien en 1957 et a eu de lui cinq enfants : Bochra, Bassel (décédé), Bachar, Maher et Majd (décédé).

Très affectée par la mort de ses deux fils Majd et Bassel, né le 23 mars 1962 et décédé dans un accident de voiture le 21 janvier 1994, ensuite par la disparition de Hafez Al-Assad le 10 juin 2000, Anissa Makhlouf ne se montrait plus publiquement, sauf une fois en 2013 pour consoler la communauté chrétienne de Syrie et soutenir l’armée arabe syrienne.

Toute l’équipe de TS présente ses condoléances au Président syrien et à sa famille, ainsi qu’à l’ensemble du peuple syrien qui finira par vaincre les hordes islamo-fascistes et par retrouver la paix dans l’honneur et la liberté dans la dignité.

Tunisie-Secret 

Issam Dardouri paye le prix de son courage

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Samedi dernier, Ie syndicaliste sécuritaire a été arrêté à la suite des déclarations dans lesquelles il a pointé du doigt la responsabilité d’Ennahdha dans les actions terroristes qui ont frappé le pays. Comme son collègue Habib Rachdi, Issam Dardouri est l’un des rares syndicalistes policiers à croiser le fer avec les islamo-terroristes qui ont infiltré l'Intérieur, comme la Défense et comme la Justice.
Issam Dardouri paye le prix de son courage
Le samedi 6 février dans l’après-midi, Issam Dardouri, le président de l’Organisation tunisienne de la sécurité et du citoyen (OTFC), a été arrêté par la brigade anti-terroriste. Raison invoquée, les propos accusatoires qu’il a tenus dans l’émission télé « Labess » sur Al-Hiwar Ettounsi.

Le terroriste libéré, le policier en prison !

Il s’agit plus exactement de la diffusion, le 30 janvier dernier, d’une vidéo montrant la reconstitution d’une opération de stockage d’armes dans le gouvernorat de Bizerte (à Sejnane), à laquelle avait pris part un terroriste-islamiste, fortement suspecté d’avoir dirigé le groupe terroriste qui avait mené, le 18 mars 2015, l’attaque contre le Musée du Bardo.

Lors de cette émission, le courageux Issam Dardouri avait violemment critiqué la décision des autorités politico-judiciaires de libérer Mohamed Amine Guebli, le principal suspect dans le sanglant attentat du Bardo. Il avait même laissé entendre qu’il y a eu « manipulation » au sein de la justice à la suite de pressions politiques « dont tout le monde connait l’origine ». Issam Dardouri avait mis en cause certains juges qui, « malgré les preuves accablantes », ont fait libéré ce dangereux terroriste. Nous savons tous que le ministère de la Justice a été phagocyté par les islamistes, tout comme le ministère de l'Intérieur et l'armée. Nous savons aussi que le juge d'instruction du Bureau 13, chargé du dossier terroriste, est un homme acquis à la cause islamiste (nous y reviendrons). 

Habib Rachdi, autre voix patriotique
 

A la suite de l’arrestation de leur collègue, les syndicalistes sécuritaires ont observé ce lundi 8 février un rassemblement de protestation à l’Aouina, devant la caserne de la Garde Nationale, sur l’autoroute Tunis-Marsa. Comme annoncé par Mohamed Beldi, qui est chargé de la communication du Syndicat national des forces de sécurité intérieure (SNFSI), tous les corps sécuritaires étaient présents dans ce rassemblement de solidarité avec Issam Dardouri.

Très en colère contre l’arrestation arbitraire de son collègue policier et syndicaliste, Habib Rachdi est intervenu ce matin sur les ondes de radio CapFM pour affirmer que Issam Dardouri a été arrêté parce qu’il a osé dire la vérité, à savoir que « les terroristes du Bardo ont été relaxé, que ceux qui reviennent de Syrie sont en liberté, et que ceux qui les protègent sont ceux-là même qui ont permis à Abou Iyadh de s’échapper ». Pour enfoncer le clou, le téméraire Habib Rachdi a ajouté que « tous les groupes terroristes émanent des Frères musulmans ». Autrement dit, d’Ennahdha.

Si Issam Dardouri a été arrêté parce qu'il a osé dire la vérité, et bien qu'on vienne me chercher moi aussi et qu'on me jette en prison, a conclu le patriote Habib Rachdi.

Mounir Chalabiya 

        

Issam Dardouri paye le prix de son courage

Olfa Youssef met le doigt là où ça fait mal

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C’est la question du binationalisme que l’universitaire tunisienne pointe du doigt. Pour faire de la politique, les binationaux doivent choisir entre leur patrie d’origine et leur pays d’adoption. Difficile à envisager au pays de la « révolution du jasmin », dont les meneurs sur facebook ont été à 80% des Beurs et des étrangers !
Olfa Youssef met le doigt là où ça fait mal
Dans une interview accordée au quotidien Le Temps le 7 février 2016, l’historienne et auteure tunisienne Olfa Youssef a, pour la première fois, posé le problème du binationalisme, c’est-à-dire celui de la double allégeance. Le sujet est tellement névralgique que plusieurs ministres depuis le coup d’Etat de janvier 2011 étaient des binationaux et que 73% des « élus » de l’Assemblée Constituante (ANC) qui ont approuvé la Constitution de Noah Feldman portaient les nationalités britannique, française, belge, allemande et américaine.
            
Ancienne directrice de la Bibliothèque Nationale de Tunisie (2009-2011) et auteure de plusieurs essais d’islamologie et de linguistique, Olfa Youssef a posé la question qui dérange : « quel est le conflit d’intérêt qui se pose à un binational quand il exerce la politique dans son pays d’origine? Je ne crois pas que cela soit du pur hasard que la plupart de ceux qui ont pris le pouvoir après le 14 soient des binationaux ? »

Sachant que la question n‘est pas politiquement correcte à la colonie des beurs et des beurettes, Olfa Youssef a ajouté : « Je suis contre le fait que les binationaux exercent la politique dans leur pays d’origine. Je crois que le problème du binationalisme doit-être posé au niveau mondial. Je sais que je vais m’attirer les foudres des binationaux, mais la question, pour moi » essentielle.

Olfa Youssef a approuvé dans la même interview le projet de réforme constitutionnelle en Algérie, portant précisément sur l’interdiction à ceux qui ont la double nationalité d’occuper des postes au sein de l’Etat. Tout le contraire de la république bananière tunisienne où, sous le prétexte fallacieux de la compétence, la plupart des ministres qui se sont relayés depuis 2011 étaient des binationaux.

Pour ne citer que les plus connus : Mehdi Jomaa, Mehdi Houas, Yassine Brahim, Elyès Jouini, Amel Karboul, Kamel Jendoubi, Lotfi Zitoune, Hédi Ben Abbès, Slim Ben Hamidane, Sihem Badi…sans oublier Meherzia Labidi, alias la Harza, qui était la vice-présidente de l’Assemblée Constituante, ou Mabrouka M’Barek, alias Papam, qui était « élue » de l’ANC, ensuite conseillère très spéciale du tuniso-marocain Moncef Marzouki !

Avoir la double nationalité n’est pas une tare en soi. Le cas du bon patriote Saïd Aïdi, l’actuel ministre de la Santé, est à cet égard bien significatif. Contrairement à beaucoup d’autres qui sont revenus à leur business en France, après un séjour politico-touristique en Tunisie, Saïd Aïdi a préféré rester en Tunisie en renonçant à une carrière professionnelle et financière bien meilleure en France.
     
C’est plutôt la double allégeance qui pose problème et qu’il faudrait résoudre lorsque la Tunisie recouvrira sa Souveraineté et que le peuple retrouvera sa dignité !

Lilia Ben Rejeb     

Avancée historique pour les femmes saoudiennes !

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Au pays du rigorisme wahhabite, les femmes saoudiennes viennent d'arracher un droit révolutionnaire des plus précieux : conduire des voitures... de foire ! Il s'agit d'une véritable révolution qui ne manquera pas d'éblouir le monde.
Avancée historique pour les femmes saoudiennes !
Après des années de lutte admirable, les femmes saoudiennes viennent d’obtenir un droit bien précieux : l’autorisation de conduire un véhicule… de foire ! Même si elles ne pourraient exercer ce droit historique qu’une seule fois par an, lors de la grande foire de Riyad, c’est une véritable délivrance pour ces femmes burkabisées et astreintes au rôle de pondeuses.

Complexées par les femmes tunisiennes, syriennes, algériennes, libanaises et même iraniennes, les femmes saoudiennes vont enfin pouvoir bénéficier des mêmes droits que les enfants…dans une foire…saoudienne. Il est vrai que la femme saoudienne est épouse à l'âge de 10 ans et mère à l'âge de 12 ans ! Quoiqu'il en soit, lui permettre de s'amuser dans une foire, est une avancée spectaculaire sur les femmes daéchiennes de l’Etat islamique.

Et les politiques occidentaux vont pouvoir commercer avec l’Arabie Saoudite en toute conscience sans faire de vagues allusions à ses roitelets au sujet des droits de l’homme en général et des droits des femmes en particulier.
 
Lilia Ben Rejeb   


Tunisie : Un nouveau parti, au moment opportun, par Marwen Boukhris

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Mondher Zenaïdi est sans conteste une figure politique des plus compétentes et avenantes en Tunisie. Serait-ce suffisant pour faire de son Parti politique en gestation une vraie force patriotique et, surtout, un levier pour redresser la situation chaotique du pays ? Il le pourra, s’il tient un discours parfaitement clair à l’égard des islamistes et davantage encore vis-à-vis des nationalistes Destouriens qu’il espère fédérer. La diabolisation de l’ancien régime, si courante dans les autres Partis, ça ne marche plus, encore moins l’unanimisme ambiant autour des « acquis de la révolution » ou de l’agglutination autour de la fameuse « feuille de route » américaine. Comme l’a si bien écrit sur sa page facebook Samir Abdellah, ancien Ambassadeur et futur membre fondateur du nouveau Parti, comme Taoufik Baccar, Zouheir Dhaouadi, Moncef Gouja et Ahmed Mansour, « Les destouriens ne marcheront que derrière l'un des leurs ...Ils ne peuvent se tromper de direction...La leçon est bien apprise » ! M.Zenaïdi a donc tous les atouts pour relever le défi, à condition de rectifier le tir raté des dernières élections présidentielles et de mettre le cap sur le Bourguibisme décomplexé et restauré.
Tunisie : Un nouveau parti, au moment opportun, par Marwen Boukhris
Un nouveau parti, au moment opportun. Mondher Zenaïdi qui vient d'achever les préparatifs de la création de son parti politique, est sur le point de l'annoncer solennellement au grand public.

Ce Parti centriste qui va regrouper, entre-autres, les sociaux-démocrates, les vrais destouriens, les nombreux mécontents, les déçus et les rescapés du Nidaa, la gauche de la droite et les jeunes, et qui est venu au moment opportun, répondre parfaitement aux attentes des tunisiens authentiques et combler un vide sur l'échiquier politique, va certainement mener, "la barque Tunisie" à bon port.

Sous la houlette et le haut patronage de son talentueux créateur, qui est unanimement respecté, hautement compétent, humble, clean et qui a fait ses preuves dans toutes les missions qui lui ont été confiées, depuis l'ère Bourguiba. C'est un grand monsieur qui a fait un long parcours sans fautes, au service de la patrie.

Marwen Boukhris, cadre bancaire.

Enquête exclusive : La justice antiterroriste tunisienne noyautée par les islamistes

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Révélations explosives sur Béchir Akremi, le juge d’instruction qui bloque l’affaire Chokri Belaïd, qui travestie l’affaire du Bardo, qui dissimule l’affaire de l’ambassade des USA en Tunisie, et qui a ordonné l’arrestation du syndicaliste sécuritaire Imed Dardouri. Nous savons tout sur lui, sur son passé, sur son aliénation à Ennahdha. Dans un article précédent, nous avons promis à nos lecteurs de plus amples détails et des preuves, les voici, grâce à notre puissant réseau d’informateurs au sein des ministères de l’Intérieur, de la Défense et de la Justice où, malgré l’infiltration des islamistes, nous comptons encore de bons amis et vaillants patriotes.
Enquête exclusive : La justice antiterroriste tunisienne noyautée par les islamistes
Tunisie-Secret cherche tout, trouve tout, sait tout et dit tout. Nos nombreux lecteurs se souviennent de toutes les affaires que nous avons révélées depuis que TS existe contre vents et marées, contre intimidations et tentations. Ce soir, nous allons démontrer la gravité de l'infiltration des islamistes du corps judiciaire tunisien en révélant l’identité et le passé de l’un des plus puissants juges « antiterroristes » de Tunisie, celui dont on protège justement le nom et la fonction. Et pour cause !

Le mystère de la démission de Mohamed Salah Ben Aïssa  
     

D’abord une certitude qui ne fait plus l’ombre d’un doute : le dossier des affaires terroristes en Tunisie est un circuit bien ficelé et fermé entre politiques, magistrats et avocats salafistes-affairistes. C’est pour cette raison que l’affaire Chokri Belaïd est bloquée, que l’affaire de l’attaque de l’Ambassade des Etats-Unis en Tunisie traine, que celle de l’action terroriste du Bardo a tournée à une mascarade  qui a fini par excéder l’ambassadeur américain, ce qui a provoqué la démission de Mohamed Salah Ben Aïssa, l’ancien ministre de la Justice.

En effet, contrairement à ce qui a été dit ici et là, dans les médias tunisiens comme français, Ben Aïssa n’a pas été démis de ses fonctions, en octobre 2015, en raison de son plaidoyer pour la dépénalisation de l’homosexualité, mais à cause de ce qu’il savait et ce qu’il dissimulait sur le très grave fonctionnement et disfonctionnement du département antiterroriste au sein de son ministère, plus précisément la chambre d’instruction, et plus exactement encore le fameux Bureau 13.

Le juge d’instruction du Bureau 13 démasqué

Le juge le plus puissant au sein de ce Bureau 13 s’appelle Béchir Akremi. C’est lui qui a récemment ordonné l’arrestation du syndicaliste sécuritaire Imed Dardouri, malgré un vice de procédure flagrant : dans une autre affaire, ce juge a été poursuivi en justice par le même Imed Dardouri, une affaire qui est toujours en cours. D’un point de vue strictement judiciaire et procédural, ce juge devrait donc être dessaisi de l’affaire Dardouri. C’est d’ailleurs ce qu’ont demandé les avocats de Dardouri. Nous verrons demain mercredi 10 février, si cette règle élémentaire sera respectée ou pas.

Mais le plus grave n’est pas là. Le juge d’instruction Béchir Akremi instruit et contrôle tous les dossiers terroristes sensibles. Dans son travail d’instruction, il suit les instructions de Rached Ghannouchi en personne, via un cadre d’Ennahdha dont ignorons encore le nom. C’est que Béchir Akremi est un juge très proche des islamistes et il a un passé suffisamment compromettant pour qu’il en soit aujourd’hui réduit au rôle de servile serviteur des Frères musulmans tunisiens !

Qui est Béchir Akremi ?

Originaire de Jendouba, Béchir Akremi est né le 5 mars 1964. Après ses études de droits durant lesquelles il avait sympathisé avec le Mouvement Islamiste Tunisien (MTI) à l’époque, il a commencé sa carrière de juge le 16 janvier 1989 à l’Ariana. En 2009, il a été pris en flagrant délit d’adultère avec sa secrétaire Monia Trabelsi, suite à quoi, il a été limogé à Béja, dans le nord de Tunisie. Dès la fin du mois de janvier 2011, profitant du coup d’Etat du 14 janvier, il a exigé son retour à Tunis parce qu’il était « persécuté par le régime de Ben Ali » ! Exerçant le chantage sur certains de ses collègues et sur de hauts fonctionnaires du ministère de la Justice, il a été dès lors immédiatement affecté au fameux Bureau No13. Voilà comment une histoire de cul s’est transformée en titre de noblesse révolutionnaire ! Et des cas semblables, il y en a des centaines.

Les islamistes connaissaient évidemment le « passé révolutionnaire » de ce juge d’instruction. Et c’est la raison pour laquelle ils l’ont maintenu et renforcé à ce poste. Un juge qui occupe une fonction aussi névralgique et qui traine une casserole aussi « héroïque », c’est le profil idéal pour les Frères musulmans !

L’affaire Chokri Belaïd

Comme par hasard, Béchir Akremi est le juge qui a instruit l’affaire Chokri Belaïd. Rien que dans la reconstitution de l’assassinat, il aurait dû en être dessaisi. Dans cette reconstitution bâclée, le témoin et prévenu qui a raccompagné à partir du Kram le terroriste islamiste Kamel Ben Taïeb Ben Mohamed Gadhgadhi, a dit l’avoir déposé en moto à proximité du lieu du crime à El-Menzah, puis s’est éloigné pour l’attendre à 150 mètres, non loin de l’autoroute. Il dit avoir aperçu l’assassin avec un pistolet à la main. Or, à 150 mètres, il est très difficile d’identifier un tel détail. Malgré cette erreur physique, le juge d’instruction présent lors de cette reconstruction a avalisé cette thèse.

Ce n’était pas la seule « erreur » commise dans l’instruction de ce dossier. Les avocats de la famille de Chokri Belaïd en connaissent un long chapitre. En réalité, le juge Béchir Akremi savait dès le départ que l’affaire Chokri Belaïd est un crime politique commanditée par la mafia criminelle de Rached Ghannouchi. Il savait aussi que l’élimination de Kamel Gadhgadhi à Gammarth arrangeait bien les commanditaires de l’assassinat de Chokri Belaïd.

Selon Mohamed Jmour, le secrétaire général adjoint du parti Watad et membre du comité de défense dans l’affaire Chokri Belaïd, son parti a déposé, le 29 décembre 2015, « une plainte judiciaire et administrative auprès du procureur général de la République à l’encontre du juge d’instruction de la 13e chambre du tribunal de première instance de Tunis, Béchir Akremi, en charge de cette affaire ». Mohamed Jmour, a justifié cette plainte par « les délits commis par ce juge dans l’instruction de l’affaire, dont, principalement, le vol de documents constituant des preuves pénales, qui sont sous sa responsabilité, et la non communication aux autorités sécuritaires des informations qu’il avait à propos d’un crime terroriste ».

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Mohamed Jmour a affirmé que ce juge d’instruction, a commis  cinq délits. «Nous détenons toutes les preuves et nous les révélerons au moment opportun», a-t-il ajouté avant de conclure que « le juge d’instruction concerné a commis des faits graves consistant à dissimuler la vérité et à camoufler un crime ».

Quant à Mongi Rahoui, député du Front Populaire, il a déclaré dans une interview accordée à l'hebdomadaire "Al-Charaa Al-Magharibi", que "L'affaire Chokri Belaïd est un crime d'Etat et un très très grand dossier". Il a eu le culot et l'insolence d'ajouter: "On ne manque pas d'audace, mais nous avons voulu calmer les choses afin de trouver un peu de stabilité dans le pays"! En d'autres termes, nous savons qui a fait quoi, mais nous avons préféré fermer nos gueules.   

Les autres magistrats impliqués

Pour Ennahdha, un seul juge inféodé à leur cause « sacrée » n’est pas suffisant. C’est toute la chaîne judiciaire qu’il faut corrompre et dont il faut s’assurer l’allégeance pour que les islamistes puissent commettre en toute impunité leurs forfaits et méfaits.

Celui qui occupe le poste le plus sensible et le plus important au sein de la magistrature tunisienne s’appelle Hédi Guédiri ( لغديريا .الهادي). C’est le premier Président de la Cour d’Appel de Tunis. Même à l’époque de Ben Ali où la Justice n’était pas si indépendante, cette fonction n’a jamais été politisée. Or, celui qui l’occupe aujourd’hui est un islamiste connu et reconnu de tous. Il s’appelle bel et bien Hédi Guédiri.

Il y a plus grave encore. Rached Sebii ( راشد السبعي ), qui était jusqu’en 2015 premier juge d’instruction au tribunal de première instance de Béja, président de chambre criminelle au tribunal de première instance de Tunis, est aujourd’hui le président de la 5ème chambre criminelle auprès du tribunal de grande instance de Tunis, chargé exclusivement des affaires terroristes. Qui est-il ? Originaire de Gabès, Rached Sebii a fait ses études secondaires au lycée de l’Ariana. Son ami de toujours et camarade de classe au même Lycée de l’Ariana était Lassaad Sassi !

Le 10 juin 2014, il participait à Tunis à une « Formation spécialisée et multidisciplinaire à l'attention des agents de l'INLUCC, des juges, des procureurs (y compris les agents du Pôle judiciaire financier) et des agents de police judiciaire sur les méthodes d'enquête pénale » et sur la « Promotion de la bonne gouvernance, lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent » financée par l’Union Européenne !

Mais qui est Lassaad Sassi ?

C’est un ancien officier des Forces spéciales tunisiennes, sous le règne de Ben Ali. Il avait précipitamment quitté la Tunisie pour rejoindre Al-Qaïda en Afghanistan ensuite les djihadistes en Tchétchénie. A son sujet, la revue marocaine Prologues, dans son numéro de 2007 consacré à « L’islam au quotidien : enquête sur les valeurs et les pratiques religieuses », page 75, écrit : « D’après la presse française, les actions entreprises en Tunisie ont été dirigées par Lassaad Sassi, un ancien gendarme tunisien lié au Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) opérant en Algérie ».  
    
En réalité, Lassaad Sassi est l’un des plus dangereux terroristes tunisiens, qui est du même calibre criminel qu’Abou Iyadh ou Tarek Maaroufi. C’est un ancien officier des Brigades spéciales tunisiennes qui a rejoint Al-Qaïda en Afghanistan. Entré clandestinement en Tunisie début 2006 par les frontières algériennes, c’est lui qui avait commandé et mené l’attaque terroriste de Soliman de décembre 2006. Ce groupe terroriste qui se faisait appeler « Armée d’Assad Ibn Fourat » était composé d’une centaine de personnes dont des Tunisiens, des Algériens, des Marocains et des Mauritaniens. Condamné à une lourde peine, il a été relâché en 2011 par le gouvernement post-« révolutionnaire », sous la pression de Sihem Bensedrine et ses complices droit-de-l’hommistes.

La conclusion de cette enquête, c’est aux lecteurs de TS de la tirer. On se contentera seulement de préciser qu’aujourd’hui encore, ce n‘est pas l’ensemble du corps de la Justice qui est gangrené par le cartel islamo-terroriste d’Ennahdha. Au sein de la magistrature tunisienne, la majorité des magistrats sont honnêtes et patriotes. Seule une minorité couvre les agissements des Frères musulmans, soit par corruption, soit par adhésion idéologique.

Nebil Ben Yahmed

Les Tunisiens attendent le dictateur providentiel, par Jalel Jeddi

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Remarquable coup de gueule de Jalel Jeddi, une voix libre dans un pays submergé par la médiocrité intellectuelle et la supercherie journalistique. Il a le courage de dire haut et fort ce que l'ensemble des Tunisiens pensent aujourd'hui. A savoir que, détruite par les "révolutionnistes traîtres" et les "droit-hommistes véreux", la Tunisie attend son libérateur "providentiel", un "dictateur éclairé" qui doit avoir assez "de force et de poigne pour sauver ce pays en gouvernant avec autorité et équité pour faire régner l'ordre..." A TS, nous connaissons un qui répond à ces critères !!!
Les Tunisiens attendent le dictateur providentiel, par Jalel Jeddi
Aux « revolutionnistes » folkloristes, aux traitres de la Nation, aux « droit-hommistes » véreux, aux libertaires naïfs , aux syndicalistes sans honneur, aux apprentis politiciens inféodés à l’étranger, aux opportunistes et aux « retourneurs » de veste qui se déshabillent pour le pouvoir, l’heure du dernier jugement a sonné et les tunisiens libres, patriotes et honnêtes ne vous pardonneront jamais cette déliquescence de l’Etat , ce pourrissement des conditions de vie et cette paupérisation rampante qui les menace.

Si sous d’autres cieux, la liberté a conduit à la démocratie avec ses nobles valeurs de la force des lois, l’autorité de l’Etat, le respect de l’autre, le droit à la vie et le bien collectif, chez nous la liberté a conduit au despotisme le plus nocif avec son anarchie, son hystérie collective, son imposture politique, sa tendance destructrice son escroquerie intellectuelle et sa tyrannie meurtrière avec ses martyrs tombés pour la patrie et ses victimes morts pour l’honneur et la dignité.  

Ce qui est advenu de ce pays interpelle les tunisiens patriotes et affranchis qui s’interrogent : qu’avons-nous gagné depuis 2011 en demandant aux politiques de faire sans démagogie ni surenchère idéologiste le vrai bilan de ces années post-révolution. Si le bilan est radieux pour certains qui se sont fait une virginité politique, pour d’autres qui ont royalement monnayé leur militantisme et pour des mafieux qui ont chèrement acheté leur honneur perdu, il est funeste et dramatique pour les tunisiens ordinaires à qui on a envoyé les principales revendications de travail et de dignité aux oubliettes de l’histoire.

Avec l’appât d’une liberté trompeuse et d’une anarchie destructrice, les nouveaux despotes tentent d’anesthésier ce peuple en souffrance, d’anéantir les fondamentaux de l’Etat et de faire de la Tunisie le paradis des mafias et l’épicentre de la corruption et de la contrebande, ou fleurissent les trafics en tous genres.
 
Aujourd’hui plus que jamais, pour faire face à cette situation chaotique et tragique, les tunisiens attendent impatiemment le dictateur providentiel, fort, puissant et surtout patriote pour sauver le pays des griffes de ce despotisme ravageur et destructeur. Un dictateur éclairé qui usera de son autorité pour l’intérêt collectif du peuple et qui utilisera la force pour asseoir la volonté d’une majorité qui souffre. Un chevalier blanc à la Bourguiba qui a usé de la force pour affranchir son pays et de son autorité pour émanciper son pays avec ses axes de santé et d’éducation.

Soixante années après, les tunisiens veulent un autre homme fort et juste pour constituer un rempart infranchissable contre ces despotes qui polluent la vie et contre cette hystérie « révolutionniste » et cette inflation « droit-hommiste » largement monnayées en dinar et en dollar.

Comme en 1956, le défi pour la Tunisie en 2016 est de trouver cet homme providentiel nourri à l’amour de la Patrie et abreuvé au service de la Nation qui aura assez de force et de poigne pour sauver ce pays en gouvernant avec autorité et équité pour faire régner l’ordre, pour asseoir la force des lois, pour faire respecter le droit au travail et pour offrir aux tunisiens l’espoir d’une vie digne.

Jalel Jeddi, Journaliste et ancien de l'Université Paris X-Nanterre. Cet article a été publié dans « tunivisions.net » du 7 février 2016 sous le titre de « Et si c’était un dictateur providentiel ! »
 

Tunisie-Libye : nous avons le choix entre Daech et l’OTAN, par Maher Haffani

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La guerre sur la Libye est imminente et les hypothèses sur ses conséquences en Tunisie sont alarmantes. Maher Haffani, cadre de Nidaa Tounes, s'interrogent dans cette libre opinion sur la passivité des dirigeants tunisiens et rappelle la responsabilité du gouvernement "révolutionnaire" de 2011.
Tunisie-Libye : nous avons le choix entre Daech et l’OTAN, par Maher Haffani
Sur tous les plateaux de télévision, on se pose les mêmes questions… Sommes-nous préparés à cette guerre ? Quelle conséquence aura le flux de réfugiés ? Quelles en seraient les conséquences de leur afflux ? Comment faire face aux risques sécuritaires et aux infiltrations terroristes ? Et beaucoup estiment qu'il faut rouspéter à l'international et même nous faire participer aux prises de décisions, promiscuité oblige.

Y'en a même qui prônent la fermeture des frontières comme les Algériens et Egyptiens l’ont fait et personne ne leur reproche rien et ne leur demande rien.

Oui, sauf que ce ne sont pas les Algériens ni les Egyptiens qui ont manifesté leur inquiétude aux Américains face à la menace du régime de Kadhafi et ce ne sont pas eux non plus qui ont poussé à l'intervention musclée pour faire tomber ce régime, en ce temps, belliqueux face à notre pays. C'est pour cette raison que nous avons accepté sans broncher les 800 000 refugiés de Dh'hiba et que nous allons continuer à assumer dans un silence humiliant les retombées du gouvernement "révolutionnaire" de 2011.

Encore une chose, nous sommes inquiets pour notre protection. Mais qu'avons nous fait pour nous en assurer ? Rien ! Nous ne sommes clair ni avec les uns ni avec les autres. La politique du non-alignement est partie depuis longtemps et aujourd'hui on a le choix entre DAESCH et l'OTAN.

Marzouki est un fou peut être ou même selon ceux qui l'ont connu de prêt et qui le confirment, il serait un tantinet soit peu dérangé mais il a au moins le mérite d'être clair dans ses engagements et fidèle à ses alliés et aux autres qui savent de quel côté ils se rangent.
Mais de quel côté sommes-nous aujourd'hui ? Il est temps que l'on se décide car le feu d'artifice va commencer et nous sommes dans la ZONE.

Maher Haffani

Saisie à Tunis-Carthage de grenades et ceintures explosives en provenance de Californie

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C’est la demi-révélation d’un officier de douane sur une chaîne de TV tunisienne. Tunisie-Secret vous donne l’autre moitié : la cargaison était destinée à l’ambassade des Etats-Unis à Tunis. Plus grave encore, depuis 2013, plus de 80 colis ou cargaisons suspectes sont arrivées en Tunisie.
Saisie à Tunis-Carthage de grenades et ceintures explosives en provenance de Californie
La saisie, il y a une semaine à Nabeul, d’un conteneur destiné à deux « entrepreneurs » belges dans lequel on avait trouvé différentes armes de guerre et munitions, un drone, du matériel de plongée sous marine…n’est que la l’arbre qui cache la forêt !

De sources douanières fiables, depuis septembre 2013, 86 cargaisons ou colis suspects sont arrivés en Tunisie et ont été réceptionnés par leurs destinataires. 9 sont arrivés à l’aéroport de Tunis-Carthage, 6 à l’aéroport de Djerba, 39 au port de Radès, 18 au port de la Goulette et 15 au port de Zarzis.

On se souvient encore des "fusils à chasse" qui ont été intercepté le 22 décembre 2015 à l'aéroport de Tunis-Carthage à bord d'un avion de la compagnie Turkish Airlines, une affaire qui dort encore au ministère de la Justice !    

Sur les 39 livraisons transitées par le port de Radès, 4 étaient destinées aux mêmes « entrepreneurs » de nationalité belge et française qui viennent d’être arrêtés par la police tunisienne et qui disposaient de deux yachts amarrés au port de plaisance d’Hammamet.

Le dernier conteneur saisi à Nabeul avec des armes, des munitions, un drone et du matériel de plongée sous marine, tout cela dissipé dans une quantité d’effets personnels (salon, chambres à coucher, réfrigérateur, télévisions, ordinateurs, matériel de jardinage…), a quitté le port de Radès le 30 décembre 2015, après avoir été soumis à un scanner qui n’avait rien révélé !

Nos confrères ont beaucoup écrit sur cette affaire retentissante, mais ils ont très peu réagi aux révélations explosives qui viennent d’être faites par un officier supérieur des Douanes tunisiennes (voir lien vidéo ci-dessous). Mohamed Bazini a en effet déclaré sur une chaine de télévision locale qu’il y a dix jours, « au niveau du fret de l’aéroport de Tunis-Carthage, dans un vol régulier en provenance de Californie, une marchandise contenant des grenades et des ceintures explosives a été interceptée par les douaniers.

Cette marchandise a été expédiée à l’aéroport de Tunis-Carthage en deux voyages. Le premier effectué le 21 janvier 2016 pesait 270 Kg. Et le second, effectué le 23 janvier 2016, pesait 1500 Kg. Toujours selon cet officier des douanes, ces deux colis étaient destinés à « l’ambassade d’un grand pays en Tunisie ».

Le grand pays en question, dont l'ex Secrétaire d'Etat Madeleine Albright pavoise actuellement à Tunis, est les Etats-Unis d’Amérique. L’ambassade de ce pays « ami » qui a préparé et supervisé le coup d’Etat du 14 janvier 2011 a bien évidemment démenti toute implication dans cette affaire en niant que la marchandise en question lui était destinée.

Cette très grave affaire remonte à janvier 2016 et depuis cette date, la Direction centrale des douanes comme le ministère de l’Intérieur n’ont ordonné aucune enquête. Le douanier qui a découvert cette livraison très particulière s’attendait à une promotion. Il devrait désormais faire très attention à sa vie !!! Affaire que nous allons suivre de très près.

Nebil Ben Yahmed

Enregistrement vidéo de la déclaration de Mohamed Bazini :

https://www.youtube.com/watch?v=rRysISHW8x0
                    

Ahmed Rahmouni, le magistrat Daéchien en costume cravate !

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Cet intégriste s’abrite derrière une association (ATM) financée par des fonds qataris et des subsides de l’ambassade des USA en Tunisie pour blanchir les terroristes, accabler les forces de police et traquer les anciennes figures de l’Etat sous la présidence de Ben Ali.
Ahmed Rahmouni, le magistrat Daéchien en costume cravate !
Néji Jelloul, l’actuel ministre de l’Education nationale, a eu raison de quitter, le 11 février 2016, le plateau du faux jeton Hamza Belloumi sur El Hiwar Ettounsi. Débattre avec un être aussi détestable et intégriste dénommé Ahmed Rahmouni n’est effectivement pas digne d’un ministre qui a été résolument opposé à l’islamisme.

Néji Jalloul  a accusé ce magistrat daéchien d’être « l’avocat des terroristes alors que les policiers et les forces militaires donnent leurs vies dans les montagnes », qualifiant ce comportement d’irrespectueux et de scandaleux.

Inconnu en Tunisie avant janvier 2011, Ahmed Rahmouni est un magistrat de l’ancien régime, comme ils disent. Dans un article précédent de TS, nous avons révélé son véritable visage, à savoir qu’il s’agit  d’un juge inféodé à l’ex CPR et à Ennahdha, qu’il préside une Association tunisienne des magistrats (ATM) ainsi qu’un « Observatoire de l’indépendance de la justice », dont on n’ignore pas le financement américano-qatari ni les objectifs politiques.

Nous avions également écrit à son sujet que « Ce pourfendeur des forces de l’ordre et défenseurs des terroristes du Bardot est, comme par hasard, le mari de Leila Abid, la juge qui a expulsé Mahdi Mlika de son domicile il y a une semaine. Sa haine des forces de police et des anciens du régime ne s’explique point par son attachement supposé à l’indépendance de la justice, mais par ses liens familiaux avec un autre Ahmed Rahmouni, le félon qui était impliqué dans le coup d’Etat de Lazhar Chraïti en 1963 et qui a été jugé et exécuté pour sa trahison ».

Médias et observateurs tunisiens semblent découvrir aujourd’hui la véritable vocation de ce magistrat corrompu et intégriste. Dans un billet publié sur sa page facebook, l’universitaire tunisien Ali Ganoun s’est exclamé « L'assassin était parmi nous! » Il a ajouté que cet assassin « était en costume-cravate sur le plateau d'une télévision. Il s'est débarrassé de son kalachnikov chez la maquilleuse de l'émission qui s'est chargée vainement de lui donner un visage humain. Il avait les yeux qui louchent de haine et de détestation pour ce pays. Hier soir, toute la Tunisie a vu un terroriste agir à visage découvert et sous la lumière des projecteurs. Hier, le juge était assassin, il avait du sang dans les gestes, dans le regard et dans les paroles. Le défenseur des droits de l'Homme était exclusivement un défenseur des droits des assassins et des bandits ».

Ali Ganoun a précisé que « Ceux qui ne savent pas ce que c'est un terroriste en col blanc en ont eu la preuve irréfutable sur J8. L'homme sentait la trahison et la complicité. Il s'est fichu de la mort de braves gens souvent sans défense. Il a assassiné une deuxième fois Belaïd, Brahmi, Cherni, Jelassi et plus d'une centaine de victimes tunisiennes et étrangères. Il s'est acharné pour couvrir les crimes de ses complices et de les présenter comme des pauvres innocents, il n a épargné aucun effort pour blanchir les terroristes. Et puis, dans une hystérie qui caractérise les malfaiteurs, il s'est permis d'insulter un ministre de la république dans un vocabulaire bas de voyous et de malfrats. En plus d'être fossoyeur, ce hors-la- loi, qui s'est nourri de la haine toute sa vie, est d'une arrogance démesurée, d'une insolence inouïe et d'une partialité totale. Le juge était un criminel hier soir et sa place n'est pas sur le plateau d'une télévision mais entre les quatre murs d'une prison sans qu'il puisse voir la lumière… ».

De son côté, le syndicaliste sécuritaire Habib Rachdi a écrit (en arabe) sur sa page facebook qu’Ahmed Rahmouni « s’en fou de l’indépendance de la Justice, il n’a pas été scandalisé par les manipulations dans l’affaire de Chokri Belaïd… au point d’avoir été qualifié par Basma Belaïd de menteur et que plusieurs avocats l’ont poursuivi en justice…L’Observatoire de Rahmouni a préféré le silence dans l’affaire de Walid Zarrouk et dans la disparition de PV du dossier d’instruction réalisé  par Maher Zid, une affaire qui dure depuis trois ans. L’Observatoire de Rahmouni ne s’est pas interrogé comment Ali Larayedh et Noureddine Bhiri ont-ils pu échapper à la justice… » !
              
Déjà le 9 octobre 2015, le président de l’Organisation Tunisienne de la Sécurité et du Citoyen qui est aujourd’hui en arrestation, Issam Dardouri, était intervenu dans l’émission radio « Politica » pour réagir aux propos du dénommé Ahmed Rahmouni. Le syndicaliste sécuritaire Issam Dardouri avait alors considéré que les propos de Rahmouni accusant les agents de l’unité nationale de recherche et d’investigation dans les crimes liés au terrorisme de torturer les détenus, sont «  une incitation contre les agents sécuritaires et un cadeau en or pour les terroristes ».

Mounir Chalabiya

Les soldats du Qatar se préparent à la guerre contre l’Iran !

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L’Iran ne badine plus avec son voisin qatari qui ne peut plus jouer sur tous les tableaux : saoudien, iranien, israélien, turc…Une bonne raclée au bédouin du Qatar, qui finance le terrorisme mondial, n’est plus à exclure. C’est mon papier d’aujourd’hui…en mode ironie !
Les soldats du Qatar se préparent à la guerre contre l’Iran !
La crise irano-saoudienne, avec son arrière plan confessionnel (sunnite-chiite), embarrasse grandement le « vilain petit Qatar » et l’oblige à choisir son clan. La légende du petit émirat suisse coincé entre les deux ogres wahhabite et khomeyniste, comme la légende de la « démocratie pacifique» israélienne entourées par des « dictatures arabes belliqueuses », s’est évaporée.

Il y a déjà un an, excédé par les agissements criminels de son Etat-voyou, le grand frère saoudien a tordu le cou au jeune roitelet du Qatar en l’obligeant à se calmer un peu et à renouveler la Bayâa (allégeance). En juillet 2014, Tamim Ben Hamad Al-Thani s’est rendu à Jeddah pour s’expliquer et s’excuser pour son soutient aux Frères musulmans en Egypte et au Hamas à Gaza. Mais depuis, l’orgueilleux roitelet a continué son triple jeu avec les puissances régionales…jusqu’à un dernier avertissement récemment.
 
Alliés dans le complot contre la Syrie, l’Arabie Saoudite et le Qatar n’ont pas les mêmes intérêts en Egypte, en Irak et en Tunisie. Alors que le royaume wahhabite s’oppose aux Frères musulmans égyptiens et tunisiens, l’émirat du Qatar, comme Israël et les Etats-Unis, les soutient farouchement. Mais avec les dernières tensions entre les wahhabites et les khomeynistes, les qatariens ont été mis au pied du mur : afficher publiquement leur solidarité avec l’Arabie Saoudite.

Malgré les lamentations et justifications discrètes des qatariens, les Iraniens ont évidemment très mal réagi à ce changement et ils ont fait savoir au « vilain petit Qatar » qu’il n’est pas à l’abri de ses missiles. Ce message, perçu comme une menace, a mis en alerte la redoutable armée de la grande puissance qatarie dont les vaillants soldats sont prêts à affronter « l’ennemi » chiite... en renouvelant son allégeance au frère sioniste ! Fait inquiétant pour l'Iran, le grand général tunisien, Rachid Ammar, qui a "dit non à Ben Ali" et qui est à la retraite, a été rappelé d'urgence à Doha ! 

Lilia Ben Rejeb    


Rencontre au sommet entre Cheikha Madeleine et cheikh Rached

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Une fois de plus, Madeleine Korbelova Albright est arrivée à Tunis pour s’enquérir de la santé de son bon modèle tunisien. A la tête d’une délégation essentiellement composée d’affairistes et de sécuritaires, l’ancienne Secrétaire d’Etat américaine a comme d’habitude rencontrée tout le gratin de l’élite post-bouazizienne. Mais qu'est-elle venue faire chez nous, se demandent nos confrères tunisiens. TS répond.
Rencontre au sommet entre Cheikha Madeleine et cheikh Rached
Décidemment, de la Tunisie, cheikha Madeleine ne peut plus s’en passer. Bientôt, le nombre de ses incursions en Tunisie dépassera celui de ses excursions en Israël ! Selon un communiqué de l’Agence TAP, Albright a déclaré que sa « visite en Tunisie à la tête d’un groupe de travail visait à s’enquérir de près de l’expérience tunisienne, et de présenter des suggestions à même de relancer la coopération bilatérale tuniso-américaine ».

En matière de coopération bilatérale, cheikha Madeleine s’y connaît très bien ! Dans notre article du 7 mars 2015 (voir lien ci-dessous), nous avons révélé le cachet de 75 000 dollars que Mamy Madeleine a empoché pour participer à la Conférence sur l'Investissement et l'Entreprenariat, qui a été organisé à Tunis le 5 mars 2015. Cette foi-ci, elle n’est pas arrivée à Tunis pour seulement voir où en étaient ses affaires intérieures (la femme politique-entrepreneuse pèserait près de 245 millions de dollars), mais aussi pour autre chose ! D’où la fausse note ou déclaration préméditée de la mission diplomatique américaine à Tunis, qui a fait savoir qu’elle n’avait rien à voir avec cette visite non-officielle.

C’est de la Libye dont il a été principalement question avec ses deux partenaires, Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi. Les autres rencontres publiques avec Wided Bouchamaoui et Habib Essid, ou confidentielle avec Houcine Abassi, n’étaient que de la poudre aux yeux socio-économiques.

Cheikha Madeleine est venue dire à ses suzerains locaux ce que l’Amérique attend d’eux car, comme le stipule la devise de la National Endowment for Democracy, que préside Madeleine Korbelova Albright, « Ce qui est bon pour l’Amérique, est bon pour le monde ». L’Oncle Sam attend du cousin Rached qu’il prenne bien soin des daéchiens qui vont se déplacer de la Libye vers la Tunisie, comme ils ont fui la Syrie. C’est que l’Amérique a encore besoin de son armée parallèle, notamment pour son futur plan en Algérie et pour son futur coup en Egypte.

L’expédition militaire que va subir la Libye dans les prochains jours sera ainsi de type dissuasif et non pas destructif. Comme au bon vieux temps de l’esclavagisme aux Etats-Unis, un esclave, on le corrige sans le tuer car il vaut de l’argent. Les Américains et leurs alliés y vont pour sécuriser les puits de pétrole et persuader les daéchiens de rallier les troupes d’Abdelhaki Belhadj. C’est sur cet ancien d’Al-Qaïda que les Américains comptent pour stabiliser la Libye. Or, Abdelhaki Belhadj est le frère en secte de Rached Ghannouchi, et tous les deux sont aux ordres du Qatar et de la Turquie. Telle est donc la véritable raison de la visite de cheikha Madeleine en Tunisie.
   
On rappellera que l’Institut National Démocratique pour les Affaires Internationales National Democratic Institute for International Affairs-NDI, que préside cheikha Madeleine, est l’un des quatre instituts satellites de l’agence National Endowment for Democracy. Officiellement créé le 6 novembre 1982 sous Ronald Reagan, cette agence est le fer de lance de la CIA dans le monde. Le 20 janvier 2004, à l’occasion de son troisième discours sur l’état de l’Union, George W. Bush avait annoncé qu’il doublerait le budget de la National Endowment for Democracy (NED) et concentrerait « ses nouveaux travaux sur la promotion d’élections libres, du libre-échange, de la liberté de la presse et de la liberté syndicale au Proche-Orient et au Maghreb ».

Nous savons depuis que la NED, comme l’USAID, Freedom House et l’Open Society, a joué un rôle clef dans le formatage et l’endoctrinement des cybers-collabos tunisiens et arabes en général.

Nebil Ben Yahmed

A consulter dans nos archives :

http://www.tunisie-secret.com/Madeleine-Albright-a-encaisse-75000-dollars-pour-se-deplacer-a-Tunis_a1357.html

Le tunisien parle de ses droits, jamais de ses devoirs, par El-Haouari

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En réplique à la tribune de Jalel Jeddi, « Les Tunisiens attendent le dictateur providentiel », qui a suscité plusieurs réactions, nous avons retenu celle-ci, qui est une remarquable réflexion d’un certain El-Haouari.
Le tunisien parle de ses droits, jamais de ses devoirs, par El-Haouari
Oui, un despote éclairé aurait pu faire l'affaire; le lendemain du 14 Janvier 2011. Il aurait permis de sauvegarder ce que le peuple tunisien a construit à la sueur du front pendant 60 ans et au prix d'énormes sacrifices Il aurait instauré le pluralisme politique et la liberté d'expression, il aurait engagé immédiatement un processus de justice transitionnelle, il aurait aussitôt engagé les politiques nécessaires pour remettre le pays au travail, créer du travail pour les sans-emploi et engager un processus d'équité sociale.

Oui, tout cela était possible dans un pays qui était alors reconnu sur le plan international pour sa stabilité sociale et sa croissance économique. Un pays dont l'endettement extérieur était relativement limité, qui avait suffisamment de réserves et qui était en confiance sur le marché financier international. La liberté était l'épice qui manquait à la sauce Tunisie pour que les capacités de développement du pays soient augmentées d'au moins 2 à 3 points ou peut être même doublées. Il aurait été alors possible d'enrayer la pauvreté et le chômage, véritable mal qui ronge la société.

Mais, contrairement à ce qu'on espérait, c'est dans un sens complètement opposé à celui prévu que les choses se sont réellement passées. Au lieu de consolider l'Etat et ses institutions, on a assisté à sa déconstruction d'une manière méthodique. L'instauration d'une assemblée constituante est la première et principale étape dans cette démarche de déconstruction mise sur pieds par les nouveaux arrivants sur la scène politique après le 14 Janvier 2011. Une telle assemblée, via l'élaboration d'une nouvelle constitution et de nouvelles lois, offrait l'occasion tant attendue pour détricoter tout ce qui constituait l'Etat tunisien. Mais et surtout, cette assemblée donnait le temps et les moyens nécessaires aux nouveaux arrivants de mener à bien leur politique de démantèlement et de pillage systématique. Rappelons nous, il a fallu presque une année pour "l'élection" des membres de l'assemblée et plus de trois ans pour qu'elle achève ses travaux. Quatre ans qui ont été mis à profit pour dévaster le pays.

La Tunisie d'aujourd'hui n'est malheureusement plus la Tunisie du 14 Janvier 2011. Je ne me perdrai pas à faire la comparaison, mais cela me semble couler de source. Il y a désormais plus de pauvres, plus de chômeurs, plus de corruption, moins d'investissement, moins de création de richesse et moins de création d'emploi, moins d'exportation et de tourisme, moins de productivité, plus d'instabilité sociale et plus de grèves.

Mais le changement que je considère le plus important chez le tunisien, c'est le changement de mentalité. Désormais, le tunisien parle des droits qu'il a mais jamais de ses devoirs; il parle de ce qu'il a à gagner mais jamais du travail qu'il doit fournir en contrepartie, il dévalorise tout ce qui est public et a tendance à considérer qu'il ne lui revient pas de défendre le bien public. Désormais le tunisien est un pur égoïste matérialiste qui ne pense qu'à ses intérêts immédiats sans même penser à l'avenir de sa propre progéniture. Il se souvient qu'il y a une nation à défendre juste après une action terroriste. Mais ce sentiment disparaît aussitôt qu'on lui demande des sacrifices. Le responsable, à tous les échelons de l'administration publique et des institutions de l'état, est considéré comme menteur, vendu et corrompu qui ne mérite pas le respect.

Bref le tunisien s'est libéré. Il peut désormais regarder sur sa télé des plateaux de personnes de tout genre s'exprimer sur tout et sur rien. Cela, librement sauf que certains se retrouvent le lendemain en prison du fait de leur discours et de leurs avis sur ces plateaux. Il peut invectiver un policier, un agent de l'administration, son chef hiérarchique s'il le faut. Il peut barrer les routes, couper l'eau potable et l'électricité, empêcher les gens à se rendre à leur travail.

Aujourd'hui, comment voulez vous qu'un homme, même s'il est un despote éclairé gère ce pays et parvienne à le faire sortir de l'ornière. On a toujours tendance à oublier que les démocraties occidentales sont bâties sur les devoirs, d'abord, les droits, ensuite. Essayez de ne pas déclarer vos revenus au fisc, essayez de ne pas respecter les arrêtés de la mairie et de sortir la poubelle en dehors des heures fixées ou de construire sans autorisation, essayez de venir tard à votre travail, de trainer du pied ou de maltraiter un citoyen dans l'exercice de vos fonctions, ... et vous verrez que ta liberté s'arrête immédiatement pour vous.

Désormais, seules deux alternatives restent ouvertes aux tunisiens :

- Soit que les acteurs politiques et les acteurs sociaux se rendent compte de la véritable situation du pays et arrivent à s'entendre sans ambigüité sur une démarche visant à stabiliser et sécuriser le pays de manière à réenclencher une dynamique économique et sociale de nature à créer la richesse et l'emploi. Cela passera nécessairement par des décisions difficiles à accepter par l'opinion publique mais qu'il faudra avoir le courage d'expliquer et de prendre d'une manière résolue. Cela devra inclure nécessairement la redistribution de la richesse actuelle quelle qu'elle soit.

- Soit continuer sur la trajectoire prise depuis le 14 janvier 2011 et continuer la descente aux enfers. Cela débouchera inévitablement sur des difficultés plus grandes pour le citoyen sur une plus longue période. Ces difficultés pourront détruire le pays et le livrer aux terroristes et autres impérialistes de tout genre. Elles pourront même détruire les bases de la société Tunisiennes. De ces difficultés pourra alors apparaître un despote qui peut ne pas être éclairé et on ne saura pas alors où ira le pays s'il en reste un.

El-Haouari

Pour Bachar Al-Assad, la Turquie, l'Arabie Saoudite et la France soutiennent le terrorisme

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Dans cette première interview à l'AFP, le président syrien a oublié le Qatar, principal financier du terrorisme islamiste mondial. Bachar Al-Assad parle de tout : de l'opposition syrienne, de l'exode des Syriens, des terroristes islamistes, de l'Arabie Saoudite, de la Turquie, de ses alliés russes et iraniens, de Daech, de Jabhat al-Nosra, de l'embargo contre son pays, des conditions de paix, des négociations de Genève, de sa détermination de libérer tout le territoire syrien, d'Erdogan, de Laurent Fabius... Interview fleuve, mais dont les médias français très indépendants n'ont voulu publier que les extraits qui les arrangent. Voici l'interview de Bachar Al-Assad dans son intégralité.
Pour Bachar Al-Assad, la Turquie, l'Arabie Saoudite et la France soutiennent le terrorisme
Journaliste : Monsieur le Président quels sentiments vous inspire la vue de dizaine de milliers de vos compatriotes affamés sur les routes qui tentent de rejoindre la Turquie pour échapper aux bombardements de vos alliés russes sur Alep, et aussi la vue d’enfants syriens qui sont noyés en tentant de traverser la mer pour rejoindre l’Europe ?

M. Bachar Al-Assad : Si vous voulez qu’on parle des sentiments, j’appartiens bien à ce peuple. Il est donc évident que j’éprouve les mêmes sentiments que lui. Tout spectacle douloureux nous fait tous ressentir de la peine en tant que Syriens. Mais en tant que responsable, la question devrait être non pas quel est votre sentiment, mais qu’est-ce que vous allez faire devant une telle situation.
Lorsque la cause n’est pas véritablement les bombardements russes, comme le prétendent aujourd’hui les médias occidentaux, mais plutôt les terroristes; lorsque l’embargo imposé par l’occident depuis déjà cinq ans est l’une des causes de la migration, il est normal que ma première mission, comme celle de tout responsable dans ce pays, dans cet Etat, soit d’abord de lutter contre le terrorisme, essentiellement par des moyens syriens, tout en demandant le soutien de nos amis pour combattre ce terrorisme. Le problème des réfugiés qui se trouvent à l’étranger, de même que celui de la famine comme vous dites, sont deux problèmes auxquels ont contribué les terroristes et l’embargo imposé sur le peuple syrien.

Journaliste : Justement nous parlons d’actes pour alléger cette souffrance, est-ce que vous pourriez envisager de cesser les bombardements sur la population civile et surtout le siège des villes, comme le demande d’ailleurs l’opposition, comme condition pour retourner à Genève?

M. Bachar Al-Assad : Depuis le début de la crise, le conflit portait sur qui pourrait gagner la base populaire en Syrie. Théoriquement parlant, il nous est impossible de bombarder les civils et de vouloir en même temps les gagner à nos côtés. Quant à la pratique, vous pouvez vous-même effectuer des tournées en Syrie, dans les régions contrôlées par l’Etat. Vous trouverez alors que toutes les composantes de la société syrienne, y compris les familles des hommes armés, vivent sous la protection de l’Etat. En plus, pour ce qui est de la ville de Raqqa qui est totalement sous la domination de Daech, nous payons toujours les salaires des fonctionnaires et envoyons les vaccins aux enfants qui s’y trouvent. Il est donc illogique que l’Etat bombarde les civils en offrant tous ces services ; à moins qu’il y ait des erreurs, qui peuvent d’ailleurs se produire dans n’importe quel combat. La règle générale c’est d’avoir dans toute guerre des victimes innocentes, mais ce n’est certainement pas la politique de l’Etat syrien.

Journaliste : Que dites-vous des gens qui s’en vont pour l’Europe, vous leur dites revenez, qu’est-ce que vous leur dites ?

M. Bachar Al-Assad : bien sûr. J’espère certainement que toute personne ayant quitté la Syrie y retourne. C’est normal, mais cela ne suffit pas. Les sentiments ne suffisent pas. Ces gens-là vont me demander qu’est-ce qui nous pousse à revenir ? Est-ce que le terrorisme a cessé? Est-ce que les premières nécessités de la vie sont désormais disponibles? Beaucoup de ceux qui ont émigré ne sont pas contre l’Etat, ni pro-terroristes. Mais il y a parfois des circonstances qui vous obligent à émigrer. Aussi ma réponse à cette question sera-t-elle la suivante : lorsqu’il y aura un recul du terrorisme et que les choses s’amélioreront, ils retourneront de leur propre gré sans invitation. Plutôt donc que d’inviter ce citoyen à revenir, je vais appeler les gouvernements européens qui ont contribué directement à cet exode en assurant d’abord une couverture aux terroristes, et en imposant l’embargo à la Syrie, à aider au retour des Syriens chez eux.

Journaliste : Est-ce que la reprise d’Alep est une question de jours, et après, quelles sont les prochaines étapes : la reprise totale de Lattaquié, d’Alep, d’Idleb ?

M. Bachar Al-Assad : Actuellement, le combat à Alep n’a pas pour but de récupérer la ville, car nous y sommes déjà. La bataille principale vise plutôt à couper la route entre Alep et la Turquie qui constitue la voie principale de ravitaillement des terroristes. Nous menons actuellement des combats sur plus de dix fronts, du Nord au Sud, à l’Est et au Nord-Est, de même qu’à Lattaquié à l’Ouest. Il y avait également des combats à Homs, lesquels ont maintenant pris fin. Toutes les étapes vont donc en parallèle.

Journaliste : Pensez-vous être capable de reprendre tout le territoire syrien et dans quel délai ?

M. Bachar Al-Assad : Que nous soyons capables de le faire ou non, c’est un but que nous œuvrerons à atteindre sans hésitation. Il n’est pas logique de dire qu’il y a une partie de notre territoire à laquelle nous renoncerons. Quant au délai, cela dépend de deux cas : à supposer d’abord que le problème est uniquement syrien, c’est-à-dire que la Syrie est isolée de son entourage, dans ce cas-là, nous pouvons régler le problème sur deux axes : le combat contre le terrorisme, et l’action politique. Dans la deuxième situation, le cas actuel où il y a ravitaillement permanent des terroristes à travers la Turquie, la Jordanie, et parfois encore à travers l’Irak bien sûr, puisque Daech s’y trouve avec les soutiens saoudien, turc, et qatari, il est évident que les délais de la solution soient longs et les prix lourds. Il est donc difficile de donner une réponse précise quant aux délais.

Journaliste : Vous ne pouvez pas dire dans combien d’années la paix reviendra en Syrie ?

M. Bachar Al-Assad : La question est de savoir combien d’années la Turquie et l’Arabie Saoudite maintiendront leur soutien au terrorisme. Telle est la question. Et quand l’Occident fera–t-il pression sur ces pays pour qu’ils cessent leur soutien au terrorisme.

Journaliste : Monsieur le Président, pouvez-vous me dire quel est votre ennemi principal. Est-ce qu’il s’agit de l’opposition modérée et de leurs alliés islamistes ou des djihadistes de Daech ? Beaucoup de gens se posent cette question, parce qu’ils notent que vos forces actuelles visent surtout des villes tenues par l’opposition dite modérée et ses alliés islamistes et pas tellement par Daech.

M. Bachar Al-Assad : Je ne pense pas que le terme « opposition » puisse désigner chez vous en France comme partout au monde quelqu’un qui porte une arme. L’opposition est politique par définition. Si nous supposons que vous voulez dire « terroristes modérés », ce serait bien un nouveau terme. Vous voulez dire par là qu’ils n’appartiennent pas à Daech, Al-Nosra, ni à d’autres groupes radicaux. Obama a qualifié l’opposition modérée d’illusion. Biden a dit la même chose. Le plus important c’est qu’en réalité cette opposition n’existe pas. La plupart des hommes armés appartiennent à ces groupes radicaux, à savoir Daech, Al-Nosra, Ahrar Al-Cham et autres. Ma réponse est donc que tout terroriste est un ennemi. Nous respectons toute opposition politique… et nous avons une opposition politique qui se trouve en Syrie et adopte des positions dures vis-à-vis de l’Etat, mais nous ne l’attaquons pas.

Journaliste : Pour être très clair, vous ne faites pas de différences entre tous les gens qui portent des armes contre votre gouvernement, qu’ils se revendiquent de Daech ou de groupes dits « modérés » vous ne faites aucune différence.

M. Bachar Al-Assad : sur le plan légal, il n’y a pas de différence. L’Etat fera face à toute personne qui porte les armes, et ne l’interrogera pas sur son idéologie. Il y a quand même une différence, c’est que les groupes radicaux refusent le dialogue avec l’Etat. Ils pensent combattre, mourir et aller au paradis. Telle est leur idéologie. Quant aux autres groupes non idéologiques, la plupart a été induit en erreur. Ils sont ultérieurement entrés en dialogue avec l’Etat. Certains ont jeté les armes, et il y en a qui combattent aujourd’hui du côté de l’armée, et nous leur octroyons l’amnistie pour avoir renoncé aux armes.

Journaliste : Monsieur le Président, Jayche al-Islam et Ahrar al-Cham, vous les considérez comme quoi ? Ils ont négocié avec vous, ils ont été à Genève. Vous les considérez comment ?

M. Bachar Al-Assad : Ils ont été à Genève comme faisant partie de l’opposition formée par l’Arabie Saoudite. Puisque l’Arabie Saoudite soutient le terrorisme à l’échelle mondiale, ses représentants sont naturellement des terroristes et non des politiciens.

Journaliste : Donc pas de négociations avec eux…

M. Bachar Al-Assad : Déjà à Genève 3, on n’était pas supposé mener des négociations directes, mais à travers De Mistura. Là, soyons précis nous ne négocions pas avec des Syriens, mais avec des représentants de l’Arabie Saoudite, de la France, de la Grande Bretagne, etc… Si vous entendiez par là un dialogue syro-syrien la réponse est naturellement négative. Le dialogue avec ces gens-là n’est nullement un dialogue syro-syrien. Un tel dialogue se fait avec des groupes syriens qui ont leurs bases en Syrie, telle l’opposition politique en Syrie par exemple. Toute personnalité avec laquelle nous dialoguons et qui se dit opposition mais qui appartient à un pays étranger ou à des services de renseignement étrangers ne représente pas les Syriens dans le dialogue, et tout simplement nous ne la considérons pas comme syrienne.

Journaliste : Quand vous dites que vous êtes à Genève, vous êtes là pour négocier avec des gens venus de l’extérieur.

M. Bachar Al-Assad : Non, certains sont venus de l’intérieur. Il y en a d’autres qui vivent à l’extérieur, mais qui font de la politique et qui ont des partisans en Syrie. Mais moi, je ne parle pas seulement de terroristes, mais de quelqu’un qui a été conçu et formé à l’étranger et qui travaille au service d’un pays étranger.

Journaliste : Vous parlez d’une opposition politique, vous disiez qu’elle existe en Syrie. Est-ce que vous ne pensez pas que si vous aviez toléré l’émergence d’une opposition politique plus forte dans votre pays ces dernières années, vous auriez pu peut-être éviter ce conflit. Est-ce qu’il n’y a pas de part de responsabilité de votre gouvernement dans ce qui s’est passé ?

M. Bachar Al-Assad : Nous ne prétendons pas à l’absence de toutes erreurs en Syrie, ce qui est normal dans n’importe quel pays. Nous ne prétendons pas qu’au Moyen-Orient nous sommes arrivés à une grande ouverture politique. En Syrie, nous allions dans cette direction à vitesse limitée et peut être lentement. Pour revenir à votre question, la partie de l’opposition la plus radicale à l’intérieur de la Syrie et qui attaque l’Etat syrien, n’a pas été en prison et n’a pas été persécutée pas l’Etat, ni avant ni après la crise. Je ne comprends donc pas ce que vous entendez par tolérance dans ce cas-là.

Journaliste : Il a été difficile pour l’opposition syrienne de s’organiser de faire compagne, le gouvernement ne lui a jamais laissé beaucoup de marge de manœuvre.

M. Bachar Al-Assad : Vous évoquez une situation générale au Moyen-Orient. C’est relativement vrai, notamment dans le Monde Arabe. Mais il ne s’agit pas d’une question de tolérance. La tolérance c’est plus personnel qu’institutionnel. Il s’agit de savoir que faire sur le plan institutionnel pour aller en avant, telle est la question. Cela a deux aspects, l’un juridique, l’autre social ou culturel, la démocratie étant une culture avant d’être une loi. Vous ne pouvez pas aller légalement parlant en direction de la démocratie alors que culturellement parlant vous restez à votre place.

Journaliste : Pensez-vous possible une intervention turque en Syrie, et pensez-vous que la menace des Saoudiens d’intervenir est sérieuse?

M. Bachar Al-Assad : Logiquement parlant, je dirais que l’intervention est impossible, mais la logique est parfois en contradiction avec la réalité, surtout quand vous avez des personnes illogiques et insensées qui dirigent un pays. C’est donc une possibilité que je ne peux pas exclure, pour une simple raison : Erdogan est quelqu’un d’intolérant, de radical, un pro-frère musulman qui vit le rêve ottoman. Les effondrements qui ont eu lieu en Tunisie, en Libye, en Egypte et en Syrie sont pour lui des effondrements personnels qui menacent d’abord son avenir politique, mais aussi ses aspirations islamistes radicales. Il pense être porteur d’un message de l’islam dans notre région. Il en est de même pour l’Arabie Saoudite ; les effondrements subis par les terroristes en Syrie constituent un effondrement de leur politique. De toute manière, une telle opération ne sera pas facile pour eux. Et nous allons très certainement y faire face.

Journaliste : Monsieur le Président est-ce que vous seriez prêt à donner une région autonome aux Kurdes de Syrie après la fin du conflit ?

M. Bachar Al-Assad : Cela relève directement de la constitution syrienne. Vous savez bien que la constitution n’est pas le produit du gouvernement, mais de toutes les composantes du pays et doit être soumis à un référendum. La question doit donc se poser à l’échelle nationale et non être adressée à un responsable syrien quel qu’il soit, qu’il s’agisse d’une autonomie ou d’une confédération, ou même d’une décentralisation… ce sont des choses qui feront partie d’un dialogue politique. Mais je voudrais affirmer que les Kurdes font partie du tissu national syrien.

Journaliste : Est-ce que c’est vrai que la Russie a essayé de vous convaincre de quitter le pouvoir ? Et n’y a-t-il pas un risque américano-russe que cela puisse se faire sur votre dos ?

M. Bachar Al-Assad : C’est possible si l’on considère la politique et les politiciens russes de la même manière que la politique et les politiciens américains, et qu’ils suivent une politique aussi contraire aux principes éthiques, mais ce n’est pas le cas. Pour une raison toute simple, c’est que les Russes nous traitent avec grand respect. Ils n’agissent pas envers nous comme une grande puissance envers un petit Etat, mais comme un Etat souverain envers un autre Etat souverain. C’est la raison pour laquelle cette question ne s’est jamais posée, et d’aucune manière.

Journaliste : Est-ce que vous seriez favorable à l’octroi de base permanente à la Russie en Syrie et également l’Iran ? Dans ce cas, est-ce que vous ne craignez pas que votre pays se transforme en une espèce de vassal de ces deux puissances ?

M. Bachar Al-Assad : La présence de bases militaires de n’importe quel Etat en Syrie ne signifie nullement que la Syrie en devient le vassal. Ils n’interviennent ni dans la constitution, ni dans la loi, ni dans l’action politique. Il existe déjà une base russe. Mais les Iraniens ne nous l’ont pas demandé, et nous n’avons pas là-dessus un problème de principe.

Journaliste : Est-ce que la Russie vous a demandé de faire une nouvelle base en Syrie ?

M. Bachar Al-Assad : La question n’a pas été posée. Elle est donc hypothétique. Mais comme je viens de le dire, lorsque nous l’acceptons pour la Russie, cela veut dire que c’est en principe acceptable. Mais cela dépendrait aussi des potentiels de chaque Etat et de son rôle sur la scène régionale et internationale.

Journaliste : Est-ce que la Russie vous a demandé de faire de nouvelles bases en Syrie?

M. Bachar Al-Assad : Non.

Journaliste : Comme vous le savez la campagne présidentielle américaine est actuellement en pleine primaire. Vous personnellement vous êtes pro Trump ou Hillary Clinton ou vous avez peut-être un candidat qui vous semblerait peut être un bon candidat pour la région ?

M. Bachar Al-Assad : A aucun moment nous n’avons misé sur un président américain. Nous misons toujours sur les politiques, or ces politiques ne dépendent pas seulement du président, mais de l’ensemble des institutions et des lobbys aux Etats-Unis. La concurrence entre beaucoup de candidats, maintenant comme dans le passé, porte sur lequel est le plus belligérant. C’est de mauvais augure.
Journaliste : Donc lequel est le plus belligérant Trump ou Clinton ?

M. Bachar Al-Assad : Le problème avec les hommes politiques américains c’est qu’ils disent toujours le contraire de ce qu’ils font, avant et après les élections.

Journaliste : Donc les promesses faites par Trump ne vous font pas peur, s’il venait d’être élu ?

M. Bachar Al-Assad : Non. Comme je viens de le dire, puisque je ne mise pas sur ce que déclare les candidats américains, je ne vois pas de raison pour commenter les propos de l’un d’entre eux. C’est-à-dire qu’ils se ressemblent tous à mes yeux.

Journaliste : Est-ce que vous envisagez d’être président à vie, comme l’était votre père, sinon est-ce que vous préparez un successeur, et est-ce que ça peut être un de vos enfants ?

M. Bachar Al-Assad : D’abord la présidence n’est pas un hobby qui nous fait plaisir. C’est plutôt une responsabilité notamment dans les circonstances actuelles. Quant à la question de savoir s’il y a quelqu’un que je choisirais comme successeur, le pays n’est ni une ferme ni une entreprise. Pour rester président, il faudrait qu’il y ait deux facteurs : que je le souhaite moi-même, et que le peuple le souhaite aussi. Si j’arrive aux prochaines élections et que je constate que le peuple ne veut pas de moi, je ne me porterai pas candidat. Il est donc encore tôt d’en parler. Il nous reste encore plusieurs années avant les prochaines élections.

Journaliste : Ces dernières années il y a eu plusieurs accusations portées contre votre gouvernement en matière de droits de l’homme. Tout récemment une commission de l’enquête de l’ONU vous a accusé de pratiquer ce qu’ils ont appelé une politique d’extermination des détenus en parlant d’un crime contre l’humanité. Le mois dernier, le haut-commissaire de l’ONU des droits de l’homme, en parlant des sièges des villes comme Madaya, a accusé votre gouvernement de crime de guerre. Il y a aussi le recours au bombardement de la population civile par des barils explosifs. Ne craignez-vous pas de devoir un jour rendre des comptes devant un tribunal international?

M. Bachar Al-Assad : Vous savez d’abord que ces institutions onusiennes reflètent l’équilibre et les conflits entre les grandes puissances. Actuellement, elles sont essentiellement dominées par les puissances occidentales et la plupart de leurs rapports sont politisés et servent un agenda politique. La preuve en est que ces organisations n’ont rien dit sur des massacres déclarés commis par les groupes terroristes à l’encontre des citoyens innocents en Syrie. Ce qui réfute les dires ou les rapports de ces organisations, c’est d’abord qu’ils n’avancent pas de preuves, et c’est un cas général. Il y a d’autre part une certaine logique, car si les pays occidentaux s’opposent à telle personne, ainsi que les pays riches du Golfe, et si cette même personne tue son peuple, comment pourrait-elle continuer dans ces conditions pendant cinq années ? C’est pourquoi, je ne crains ni ces menaces ni ces allégations.

Journaliste : Comme vous dites il n’y a pas de rapports, c’est-à-dire ils sont faux et inexacts, mais il y a tout de même des témoignages, par exemples le rapport sur la mort des détenus qui sont dans vos prisons.

M. Bachar Al-Assad : Non, il y a une différence entre crimes individuels et politique de tuerie systématiquement adoptée par un Etat. J’ai déjà dit qu’il y a des victimes innocentes de la guerre, c’est vrai. Mais il y a crimes de guerre lorsque des ordres sont donnés pour adopter une politique qui consiste à commettre des massacres pour des fins précises. Si c’était le cas, les gens auraient fui les régions contrôlées par l’Etat pour se réfugier dans celles qui sont contrôlées par les hommes armés. Mais ce qui se passe c’est tout à fait le contraire. Tout le monde vient vers les régions contrôlées par l’Etat.

Journaliste : Comment pensez-vous rentrer dans l’histoire, comme un sauveur de la Syrie ou un homme qui l’a détruite ?

M. Bachar Al-Assad : Tout dépend de celui qui écrira l’histoire. Si c’est l’Occident, il m’attribuera les pires qualificatifs. L’important, c’est ce que je pense moi-même. Il va de soi que je cherche à défendre la Syrie, et c’est bien ce que je fais, et non à défendre mon siège.

Journaliste : Voulez-vous encore négocier avec l’opposition ou bien pensez-vous être capable d’écraser militairement la rébellion ?

M. Bachar Al-Assad : Nous croyons totalement aux négociations et à l’action politique, et ce depuis le début de la crise. Cependant négocier ne signifie pas qu’on arrête de combattre le terrorisme. Deux volets sont indispensables en Syrie : premièrement, celui de négocier, et deuxièmement, celui de frapper les terroristes. Le premier volet est indépendant du second.

Journaliste : Quel est votre commentaire sur la démission de Laurent Fabius ? Pensez-vous que cela changera la politique de la France à votre égard ? Est-il possible de faire un geste à l’égard de Paris, par exemple sur la lutte contre le terrorisme pour essayer de convaincre la France de changer d’attitude à votre égard ?

M. Bachar Al-Assad : Le changement de personnalités n’est pas vraiment d’une grande importance, c’est plutôt le changement de politique qui compte. L’administration française a presque totalement changé entre Sarkozy et Hollande. Mais pour nous, les politiques n’ont pas changé. Elles ont demeuré des politiques de sabotage dans la région, directement à l’appui du terrorisme. Nous ne devons donc pas supposer que c’est le ministre des Affaires étrangères qui est l’artisan des politiques. C’est plutôt tout l’Etat, et notamment le président de la république qui les conçoit. Pour ce qui est de la Syrie, je ne pense pas qu’elle doit faire un geste envers la France. C’est plutôt à la France d’agir pour combattre le terrorisme. Jusqu’à présent elle soutient politiquement les terroristes, et même les soutenait militairement dans certains cas. Il incombe à présent à la France d’adopter des politiques contraires, ou de changer de politique pour combattre le terrorisme. Surtout que des centaines de Français ont payé de leurs vies ces politiques erronées.

source: SANA, Agence Arabe Syrienne d'Information.

Béchir Ben Yahmed : voici ce que m‘a dit Ben Ali sur les islamistes

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Secrétaire d’Etat à l’information au début de l’indépendance, BBY est le fondateur en 1960 de Jeune Afrique dont il ne quittera la direction qu’en 2007 pour la céder à son fils Marwane, qui assure depuis le changement dans la continuité ! Après avoir longtemps défendu les islamistes, moyennant quelques bonnes affaires avec leurs financiers, d’abord en Iran ensuite dans les pays du Golfe, BBY s’en était détaché en attribuant sa prise de conscience à Ben Ali. C’est du moins ce qu’il a affirmé en 2010 dans sa longue interview accordée à son propre journal à l’occasion du 50ème anniversaire de sa fondation. En voici un extrait.
Béchir Ben Yahmed : voici ce que m‘a dit Ben Ali sur les islamistes
Jeune Afrique: N’avez-vous pas sous-estimé la force montante des extrémistes islamiste et d’Al-Qaïda ?

Béchir Ben Yahmed: Oui, et le seul qui m’a corrigé là-dessus, c’est le président Ben Ali. Au début j’ai été sensible à leur combat. Avec leur petite internationale, je les ai tout de suite comparés aux communistes. Quand ils venaient me voir à Tunis ou à Paris, ils se déplaçaient toujours par deux, comme les communistes: l’un surveillait l’autre, témoignerait le cas échéant pour ou contre lui. Ils m’ont paru intègres et détachés de l’argent. Cela m’a impressionné, cela m’impressionne toujours.

Jeune Afrique: Et les gens d’Ennahdha?

Béchir Ben Yahmed : Oui, et en un beau jour, en 1990, leur chef, Rached El Ghannouchi, qui avait été interviewé par Hamid Barrada dans les locaux de Jeune Afrique, est venu me voir et m’a dit: «Je veux me réconcilier avec Ben Ali. Pouvez-vous m’aider à organiser ça?» À l’époque il été déjà en l’exil à Paris et à Londres. Il m’a séduit et j’ai accepté de faire quelque chose. J’ai téléphoné de Paris à Ben Ali. Je lui ai dit: «Ghannouchi me dit être prêt au dialogue, est-ce que vous acceptez de le voir?» Il m’a dit: «Je ne veux pas parler de ça au téléphone, venez me voir.» Ce que j’ai fait. Il m’a alors dit: «Si Béchir, vous-vous trompez complètement. Ghannouchi se présente comme un modéré, il veut vous faire croire qu’il est modéré. Mais, il n’y a pas d’islamiste modéré! Cela n’existe pas. Ou ils font semblant d’être modérés, et c’est de la duplicité, ou bien ils le sont, et alors ils se font éliminer.» Et il m’a ouvert les yeux. J’ai constaté par la suite qu’il avait raison sur ce plan. Ben Ali est un connaisseur, un vrai expert en matière d’islamisme.»

Archives de TS. Interview fleuve (13 pages) de Béchir Ben Yahmed à l’occasion du 50ème anniversaire de la revue dont il est le fondateur (Jeune Afrique N°2598-2599, datée du 24 octobre au 6 novembre 2010).

Exclusif : Lorsque R. Ghannouchi vociférait contre les Juifs, les Américains et les Occidentaux

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Pièce d’archives rare et jamais publiée. Depuis son retour triomphal en Tunisie, le chef des Frères musulmans tunisiens se fait passer pour un « islamiste modéré », un tolérant vis-à-vis des Juifs et des Chrétiens et un démocrate convaincu. Le mythe s’est imposé aux Tunisiens comme à l’étranger, où des communicants chèrement payés s’occupent de son image, comme son dentiste s’est occupé de sa dentition ! Grace à ses archives, TS démontre que Rached Ghannouchi est au contraire un dangereux extrémiste, un indécrottable antisémite et un théocrate absolu.
Exclusif : Lorsque R. Ghannouchi vociférait contre les Juifs, les Américains et les Occidentaux
En Tunisie, grâce à l’argent, à la complicité de certains journalistes et à la lâcheté de certains intellectuels, il a réussi à effacer son passé d’intégriste et de terroriste. C’est ainsi que de Frère musulman, il est devenu un « musulman démocrate », un modéré, voir un réformateur s’inscrivant dans la grande lignée réformiste et nationaliste d’Abdellaziz Taâlbi, de Tahar Haddad, de Tahar Ben Achour, de Salah Ben Youssef et même de Bourguiba.
      
A l’étranger et particulièrement en France, où il faut un autre discours, il a réussi, grâce à un budget de communication hallucinant, à se faire passer pour un ami de l’Occident, pour un démocrate et tolérant, pour un adepte de la fraternité abrahamique et du dialogue des religions.

C’était déjà dans les années 90 l’image qu’entretenaient François Burgat (l’islamologue français), José Esposito (l’islamologue américain), Jean-Pierre Tuquoi (le journaliste du Monde), Baudouin Loos (le journaliste belge du Soir), Robert Ménard (le propagandiste de RSF)…Une tradition apologétique reprise, depuis janvier 2011, notamment par le journaliste français Olivier Ravanello, qui a consacré à Rached Ghannouchi un livre d’entretien dans lequel « le penseur de l’islam politique » parle « pour la première fois de la démocratie, de la laïcité, de la liberté d’expression, de la charia, du voile, des femmes, de la polygamie, de l’homosexualité, du djihad, du terrorisme, d’Israël… ».

Quant à la journaliste qui a succédé à Jean-Pierre Tuquoi dans Le Monde, elle a mieux fait que son prédécesseur ! Isabelle Mandraud, la romancière d’Abdelhakim Belhadj auquel elle avait consacré une biographie réparatrice, a osé décerner, dans Le Monde du 29 octobre 2011, à Rached Ghannouchi, un doctorat de philosophie obtenu à la Sorbonne. En matière de désinformation, on ne pouvait pas mieux faire.

Venons-en maintenant au vrai Rached Ghannouchi, qui pestiférait contre les Juifs, les Américains et les Occidentaux, en leur promettant un combat transmis de génération en génération. Nous tenons ce morceau d’anthologie de la revue trimestrielle « Al-Insân », qui était dirigée à l’époque par Habib Mokni, cofondateur du MTI et compagnon d’exil de Rached Ghannouchi. Dans son numéro daté de juillet-août 1991, « Al-Insân » transcrivait en arabe et publiait la conférence de Rached Ghannouchi à Khartoum, à l’époque où l’islamiste Hassan Tourabi faisait la pluie et le beau temps dans un Soudan encore unifié, et organisait le Congrès annuelle des Frères musulmans (avril 1991). Voici ce que disait le « penseur de l’islam politique », « l’ami de l’Occident », le frère du juif et du chrétien, et le « docteur de philosophie à la Sorbonne » :
       
« Notre incitation à combattre les nations impies dirigées par les Juifs, les Américains, les Occidentaux et les Anglais, doit se poursuivre, jusqu’à ce que cesse leur conspiration contre notre nation et notre religion (…).

« Nous les combattons, nous inciterons à les combattre et nous transmettrons à nos générations futures un sentiment de haine à leur égard, nous les menacerons de vengeance, jusqu’à ce que cessent leur arrogance, leur insolence et leur misanthropie ».

Un discours de haine, d’extrémisme, d’antisémitisme et de djihadisme que l’on retrouve chez Ben Laden, Qaradaoui et Abbassi Madani hier, et aujourd’hui chez l’irakien Abou Bakr al-Baghdadi, l’égyptien Ayman al-Zawahiri, le tunisien Seifallah Ben Hassine, l’algérien Mokhtar Belmokhtar, et les « français » Amedy Coulibaly, Nemmouche, Kouachi…

Nous ne savons pas si Rached Ghannouchi a changé ou pas depuis, et si les criminels d’Ansars Al-Charia lui rappellent seulement sa jeunesse ! Nous savons en revanche que, depuis le printemps islamo-atlantistes, les Américains, les Anglais et les Français ont vraiment changés. Realpolitik oblige !

Nebil Ben Yahmed
      
Archives de TS : Conférence de Rached Ghannouchi à Khartoum, lors du Congrès qui a réuni l’Internationale Islamiste du 25 au 28 avril 1991. Cette conférence a été, retranscrite et publiée dans la revue « Al-Insân » No 5, de juillet-août 1991, pages 20-21.

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